Conduite avec les facultés affaiblies par l'alcool : le fait pour une personne de prendre le volant lorsque sa capacité de conduire est amoindrie par l'effet de l'alcool. Chacun réagit différemment à l'alcool. Certains se sentent gais, d'autres tristes, et d'autres encore éprouvent de la somnolence. L'alcool réduit la capacité de conduire prudemment. Il peut nuire au jugement et augmenter le risque de collision.
Conduite avec les facultés affaiblies par la drogue : le fait pour une personne de prendre le volant lorsque sa capacité de conduire est amoindrie par l'effet d'une drogue légale ou illégale, ou d'un médicament sur ordonnance ou en vente libre. Chaque drogue ou médicament produit des effets particuliers sur le cerveau et le corps. Par exemple, certains peuvent ralentir les réflexes tandis que d'autres réduisent la coordination ou la prudence face aux risques.
Même en petite quantité, la drogue peut réduire la capacité de conduire prudemment et augmenter les risques de collision. Cliquez ici pour en savoir davantage sur les effets de la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue.
Au Canada, il est illégal de conduire tout type de véhicule à moteur lorsqu'on a les facultés affaiblies dans quelque mesure que ce soit par l'alcool, la drogue ou les deux.
La conduite avec les facultés affaiblies peut avoir de graves conséquences, par exemple :
Pour obtenir des renseignements complets sur les lois canadiennes en matière de conduite avec les facultés affaiblies, consultez le site Web du ministère de la Justice.
Outre les peines prévues dans le Code criminel, bien des provinces et des territoires imposent des sanctions administratives en cas de conduite avec les facultés affaiblies. Consultez les lois de votre province ou de votre territoire pour connaître ces sanctions.
Cliquez ici pour en savoir davantage sur les enquêtes pour conduite avec les facultés affaiblies.
On peut toujours faire un autre choix que de conduire après avoir bu ou pris de la drogue ou de monter dans le véhicule de quelqu'un qui l'a fait. Si vous comptez prendre un verre ou de la drogue, organisez-vous pour ne pas prendre le volant.
En suivant les conseils donnés ci-dessous et en les refilant aux jeunes et moins jeunes dans son entourage, on peut aider à réduire les risques associés à la conduite avec les facultés affaiblies.
Il n'y a aucun mal à refuser son offre. Il y a plusieurs façons de se sortir de cette situation :
Il faut appeler la police et lui fournir autant de renseignements que possible, notamment :
Il y a moyen d'organiser de façon responsable une rencontre où les gens pourront consommer de l'alcool ou une drogue légale. Voici quelques suggestions à cet égard :
On sent parfois une pression pour faire quelque chose dont on n'a pas envie, par peur d'être exclu ou jugé « différent ». Refuser de céder à cette pression peut être une bonne chose, surtout lorsqu'il est question de conduire avec les facultés affaiblies.
On peut exercer une influence positive sur son entourage. Si l'on adopte une position ferme sur la conduite avec les facultés affaiblies en refusant par exemple de monter dans le véhicule d'une personne ivre ou gelée, d'autres feront peut-être de même.
La plupart des gens sentent un jour ou l'autre la pression de boire ou de prendre de la drogue. Certains peuvent avoir l'impression d'être encore en état de conduire. Avant de choisir de consommer de l'alcool ou de la drogue, il faut s'assurer :
Il y a de nombreuses façons de dire qu'on ne veut pas consommer de l'alcool ou de la drogue. Par exemple :
Si la personne insiste, on peut lui demander d'avoir le respect de ne pas essayer de forcer un comportement qui provoque un malaise. Il suffit de s'éloigner de la situation et de se rappeler les principes suivants :