Émis : octobre 1992
Révisé : janvier 2000
Le présent document a pour objet de faciliter la préparation des guides de sécurité du site et de la conception exigés aux termes des normes de sécurité matérielle.
Ce document fournit aux institutions du gouvernement fédéral les lignes directrices générales qu'elles doivent suivre au moment de faire l'acquisition de locaux. Selon le mode d'acquisition des installations, l'institution ne consulte que les chapitres 2 et 3, ou les chapitres 4 et 5, conjointement avec les mesures de protection énoncées à l’annexe A.
L'annexe B donne une liste partielle des caractéristiques qui, compte tenu des mesures de protection de base exigées, devront être fournies et financées par le gardien. L’annexe C consiste en un glossaire de certains termes employés dans le présent document.
Le présent guide est conçu à l'intention des institutions qui sont tenues de se conformer aux Normes de sécurité matérielle de la PGS.
Les responsabilités des organismes gardiens sont énoncées à l’annexe B.
Aux termes du chapitre 1.1, annexe B du PGS, la GRC est l’organisme-conseil qui est tenu de dispenser des services de consultation en matière de sécurité matérielle et de prodiguer des conseils aux institutions qui en font la demande.
La PGS stipule que les administrateurs généraux ont la responsabilité de protéger les renseignements et les biens de nature délicate relevant de leur autorité. La Norme de sécurité matérielle stipule que l’agent de sécurité de l’institution (ASI) ou son représentant est chargé de la préparation, la révision, l’examen et la surveillance les projets de logement. Pour ces raisons, le présent document propose à l’ASI ou son représentant un concept de système de sécurité qui est intégré à la méthodologie de livraison du projet de construction. En étant impliqué dans chaque étape du processus de livraison, de la planification à l’évaluation, l’ASI ou son représentant pourra rencontrer les exigences en sécurité matérielle sans pour autant affecter la gestion et le fonctionnement de l’immeuble.
Un programme de sécurité n'est généralement efficace que si sa mise au point repose sur une bonne compréhension des risques et des menaces contre lesquels il doit offrir une protection. Le processus d'évaluation de la menace et des risques (ÉMR) d’une nouvelle installation comporte les étapes suivantes :
Dans la Figure 1 les étapes de préparation et d’évaluation de la menace servent à déterminer les conséquences de compromettre les renseignements et les biens de nature délicate qui seront conservés dans l’immeuble. L’évaluation des risques détermine si les mesures de protection actuelles sous la nouvelle conception pour contrer les menaces identifiées. Les recommandations fournissent les mesures de protection adéquates pour l’immeuble. L’évaluation est donc générique afin de déterminer si les mesures de protection pourront satisfaire les conditions établies progressivement à mesure que le projet de logement avance.
Figure 1 - Processus d’ÉMR - installations
L’institution devrait déterminer les mesures de protection B envisager et utiliser celles-ci de concert avec le présent document pour élaborer un guide de sécurité du site (GSS). Dans ce document sont définis les critères de sécurité utilisés dans l'évaluation des sites proposés en vue de la construction ou de la location d'installations.
L'institution ou le locataire qui désire louer des installations existantes doit préparer un GSS (voir le chapitre 2) car, généralement, les organismes gardiens font d'abord porter leurs recherches sur les sites existants. S'il est établi qu'aucun des espaces existants n'est disponible ou que cette option n'est pas privilégiée, il faut alors préparer un nouveau GSS en vue de la construction d'installations (voir le chapitre 4).
Une fois arrêté le choix de l'emplacement, en vue de la construction, de l'achat ou de la location d'installations, une étude est menée dans le but de définir les problèmes particuliers à ce site. Ces problèmes sont directement associés au choix de cet emplacement. Il peut s'agir d'actes de vandalisme ou de violence ou encore, de vols commis dans le voisinage. Au moment de mettre au point des mesures de protection pour le site, il sera tenu compte de ces renseignements ainsi que des conclusions de l'évaluation de la menace et des risques.
Il arrive parfois que l'emplacement d'une installation soit choisi sans étude de faisabilité préalable, laquelle présente à peu près les mêmes garanties qu'un GSS. Dans ces cas, les critères de sélection, ordinairement établis dans le GSS, sont définis dans le guide de sécurité de la conception (GSC), dans lequel on trouve également les mesures de sécurité matérielle à adopter pour pallier aux déficiences d'un site choisi à l'avance.
L'établissement par l'institution d'un dossier de conception architecturale, y compris les schémas préliminaires d'aménagement, fait partie intégrante du processus d'acquisition. L'obtention d'une sécurité matérielle totale et efficace repose sur une connaissance approfondie des opérations de l'installation (dossier de conception architecturale), des faiblesses de l'installation et de l'institution, soulignées dans l'ÉMR, et des problèmes particuliers au site. Une fois ces aspects bien compris, il est possible d'élaborer un GSC.
À ce stade, il faut établir une estimation des coûts associés à la mise en place des mesures de sécurité matérielle. En règle générale, le coût d'un progiciel de sécurité électronique représente entre 0,5 et 1 % du coût total d'un projet d'envergure. Cette règle ne s'applique toutefois pas aux petits projets car ce pourcentage étant fonction des critères de sécurité définis dans l'ÉMR, il peut être extrêmement variable. Il est donc plus sage d'estimer les coûts à l'aide d'une méthode plus fiable et spécialement adaptée aux caractéristiques de l'installation à l'étude.
Le gérant de projet s’assure que le document d’instructions architecturales comprend le GSS ainsi que le GSC. C'est à partir de ce document que le concepteur établira les dessins préliminaires. L'agent de sécurité de l'institution ou son représentant vérifie ces dessins et les compare au GSS, au GSC ainsi qu’à la stratégie des mesures de protection. On peut alors apporter, s'il y a lieu, des modifications importantes aux dessins. Le processus se répète jusqu'à ce que les dessins préliminaires aient été approuvés.
Le concepteur établit ensuite les dessins d'exécution et les devis, ainsi que les documents de soumission subséquents dans lesquels figurent le détail des avant-projets proposés et de la mise en place de tous les équipements ayant une fonction de protection. L'agent de sécurité de l'institution ou son représentant doit de nouveau examiner à plusieurs reprises les dessins, les documents de soumission et les soumissions présentées par la suite par les entrepreneurs pour s'assurer que les mesures de protection soient suivies.
Figure 2 – Processus de conception du système de sécurité dans le cadre du système de livraison de projet
L'agent de sécurité de l'institution ou son représentant doit également surveiller l'installation des équipements de protection pour vérifier la conformité de certains aspects essentiels de la sécurité et s'assurer que chaque étape est approuvée avant de passer B l'étape suivante. Ce processus peut aussi comprendre l'administration des marchés de services de sécurité. L'agent de sécurité ou son représentant peut devoir agir B titre de conseiller auprès du représentant de l'autorité contractante lorsque l'entrepreneur est payé sous forme d'acomptes.
L'étape suivante consiste à mettre en service l'équipement de protection et notamment, à entrer toutes les données nécessaires à son exploitation. Ce processus comprend aussi, le cas échéant, la formation des opérateurs. Pendant la période transitoire, des mesures de protection temporaires doivent être adoptées et il peut être nécessaire de faire appel à des services de gardes. Une fois l'installation entièrement opérationnelle et toutes les déficiences corrigées, une recommandation sera formulée quant au versement du paiement final, incluant toutes les retenues de garantie. Ce n'est qu’à cette étape que le paiement final sera versé à l'entrepreneur.
Une fois l'installation opérationnelle, il faut prévoir une vérification périodique afin de s'assurer que tout fonctionne normalement.
Une fois le projet terminé, lorsqu’il y a modification de la nature délicate des renseignements ou des biens ou du fonctionnement, ou suite à un bris de sécurité, on doit examiner de nouveau l’ÉMR des installations, ce qui pourrait mener à la nécessite d’élaborer de nouvelles mesures de protection.
Il arrive souvent que les personnes qui ont participé à la planification d'une installation aient négligé l'aspect sécurité. C'est ainsi qu'en présence de certaines situations, on s'aperçoit que le type ou le niveau de protection exigés en vue de la location ou de la construction d'installations ne sont pas conformes aux normes ou encore, qu'aucune mesure de protection n'a été prévue. Dans de nombreux cas, en dépit d'une planification essentiellement axée sur la sécurité, il survient des problèmes imputables à un manque de coordination ou à une détérioration des communications entre le responsable ou le gestionnaire du projet et l'agent de sécurité de l'institution.
Les institutions doivent, par le biais de leurs politiques respectives, permettre aux responsables de la sécurité et aux responsables de la planification d'entretenir, au sein même de l'institution, une communication qui soit sans équivoque afin de garantir que toutes les mesures de protection exigées pour une installation soient convenablement planifiées et mises en oeuvre.
La teneur des guides de sécurité du site et de la conception varieront selon que l'organisme gouvernemental loue des installations existantes ou en construit de nouvelles. Les détails ordinairement indiqués dans les guides de sécurité du site et de la conception demeurent assez généraux pour conserver au processus d'acquisition ou de conception un maximum de souplesse. Les détails techniques particuliers aux divers équipements de protection (comme les types de ferrures de portes ou les alarmes de détection des intrusions) ne sont pas abordés dans le présent guide.
Il incombe à l'institution de déterminer, en se reportant aux mesures de protection établies à partir de l’ÉMR de l’installation, si les différentes mesures proposées sont justifiées. La mention d'une mesure de sécurité ne signifie pas que cette mesure est nécessaire ou recommandée. Les options retenues doivent être motivées par des critères de protection précis et être mises en oeuvre de la manière prescrite.
Le présent guide distingue trois groupes de mesures de sécurité matérielle. L’annexe A comporte deux de ces groupes distincts - les mesures de protection de base et renforcées recommandées par la GRC lors de la location d’une nouvelle installation. L'institution qui choisit de ne pas adopter les mesures recommandées doit assumer le risque supplémentaire qui en découle. Les mesures de protection renforcées sont des mesures spéciales de sécurité matérielle ne sont pas toujours justifiées par les besoins de l'institution. Leur pertinence doit être déterminée à partir de l’ÉMR de l’institution et en tenant compte des autres priorités et exigences. Une fois établie la nécessité de certaines mesures de sécurité, ces dernières doivent être inclues dans un document de location à bail; toutefois, il arrive fréquemment que ces mesures ne soient mises en oeuvre qu'au stade de l'aménagement de l'installation.
L'annexe B est constitué des mesures habituellement fournies par le gardien d’une installation. La liste de ces mesures doit être soumise à l'approbation des ministères qui ont la garde des installations et modifiée au besoin.
L'identification des mesures de sécurité garantit que ceux qui ont la garde des installations en connaissent les différentes zones, les services et les exigences fonctionnelles, de sorte que le site choisi se prête à la mise en oeuvre de toutes les mesures de sécurité matérielle jugées nécessaires.
En raison de la longueur des présents documents, il est préférable d'inclure au début du guide un résumé de deux à trois pages, dans lequel ne seront présentés que les principes de conception qui ont un lien direct avec les caractéristiques énumérées dans le guide. Grâce à ce résumé, les membres de la haute direction pourront saisir rapidement les notions conceptuelles essentielles à la protection de l'installation.
Veuillez vous référez à l’annexe A pour les mesures de protection de base et renforcées pour les secteurs énumérés ci-dessous, en suivant la même séquence de numérotation.
LÉGENDE : ** Habituellement cette section fait partie du Guide de sécurité du site.
Il n’est pas nécessaire de répéter dans le guide de sécurité de la conception les mesures de sécurité qui font déjà partie du guide de sécurité du site et ont déjà été mises en oeuvre. Il incombe à l'institution de déterminer, en se reportant à l'évaluation de la menace et des risques et de la menace, si les différentes mesures proposées sont justifiées. La mention d'une mesure de sécurité ne signifie pas que cette mesure est nécessaire ou recommandée. Les options retenues doivent être motivées par des critères de protection précis et être mises en oeuvre de la manière prescrite.
Le présent guide distingue trois groupes de mesures de sécurité matérielle. L’annexe A comporte deux de ces groupes distincts - les mesures de protection de base et renforcées recommandées par la GRC lors de la location d’une nouvelle installation. L'institution qui choisit de ne pas adopter les mesures recommandées doit assumer le risque supplémentaire qui en découle. Les mesures de protection renforcées sont des mesures spéciales de sécurité matérielle ne sont pas toujours justifiées par les besoins de l'institution. Leur pertinence doit être déterminée à partir de l’ÉMR de l’institution et en tenant compte des autres priorités et exigences. Une fois établie la nécessité de certaines mesures de sécurité, ces dernières doivent être inclues dans un document de location à bail; toutefois, il arrive fréquemment que ces mesures ne soient mises en oeuvre qu'au stade de l'aménagement de l'installation.
L'annexe B est constitué des mesures habituellement fournies par le gardien d’une installation. La liste de ces mesures doit être soumise à l'approbation des ministères qui ont la garde des installations et modifiée au besoin.
L'identification des mesures de sécurité garantit que ceux qui ont la garde des installations en connaissent les différentes zones, les services et les exigences fonctionnelles, de sorte que le site choisi se prête à la mise en oeuvre de toutes les mesures de sécurité matérielle jugées nécessaires.
En raison de la longueur des présents documents, il est préférable d'inclure au début du guide un résumé de deux à trois pages, dans lequel ne seront présentés que les principes de conception qui ont un lien direct avec les caractéristiques énumérées dans le guide. Grâce à ce résumé, les membres de la haute direction pourront saisir rapidement les notions conceptuelles essentielles à la protection de l'installation.
Veuillez vous référez à l’annexe A pour les mesures de protection de base et renforcées pour les secteurs énumérés ci-dessous, en suivant la même séquence de numérotation.
LÉGENDE : *** Habituellement cette section fait partie du Guide de sécurité du site (GSS). Si aucun GSS n’a été préparé, cette section fait donc partie du Guide de sécurité de la conception (GSC).
Il incombe à l'institution de déterminer, en se reportant à l'évaluation de la menace et des risques, si les différentes mesures proposées sont justifiées. La mention d'une mesure de sécurité ne signifie pas que cette mesure est nécessaire ou recommandée. Les options retenues doivent être motivées par des critères de protection précis et être mises en oeuvre de la manière prescrite.
Le présent guide distingue trois groupes de mesures de sécurité matérielle. L’annexe A comporte deux de ces groupes distincts - les mesures de protection de base et renforcées recommandées par la GRC lors de la location d’une nouvelle installation. L'institution qui choisit de ne pas adopter les mesures recommandées doit assumer le risque supplémentaire qui en découle. Les mesures de protection renforcées sont des mesures spéciales de sécurité matérielle ne sont pas toujours justifiées par les besoins de l'institution. Leur pertinence doit être déterminée à partir de l’ÉMR de l’institution et en tenant compte des autres priorités et exigences. Une fois établie la nécessité de certaines mesures de sécurité, ces dernières doivent être inclues dans un document de location à bail; toutefois, il arrive fréquemment que ces mesures ne soient mises en oeuvre qu'au stade de l'aménagement de l'installation.
L'annexe B est constitué des mesures habituellement fournies par le gardien d’une installation. La liste de ces mesures doit être soumise à l'approbation des ministères qui ont la garde des installations et modifiée au besoin.
L'identification des mesures de sécurité garantit que ceux qui ont la garde des installations en connaissent les différentes zones, les services et les exigences fonctionnelles, de sorte que le site choisi se prête à la mise en oeuvre de toutes les mesures de sécurité matérielle jugées nécessaires.
En raison de la longueur des présents documents, il est préférable d'inclure au début du guide un résumé de deux à trois pages, dans lequel ne seront présentés que les principes de conception qui ont un lien direct avec les caractéristiques énumérées dans le guide. Grâce à ce résumé, les membres de la haute direction pourront saisir rapidement les notions conceptuelles essentielles à la protection de l'installation.
Veuillez vous référez à l’annexe A pour les mesures de protection de base et renforcées pour les secteurs énumérés ci-dessous, en suivant la même séquence de numérotation.
LÉGENDE : **** Habituellement cette section fait partie du Guide de sécurité de la conception.
Il n’est pas nécessaire de répéter dans le guide de sécurité de la conception les mesures de sécurité qui font déjà partie du guide de sécurité du site et ont déjà été mises en oeuvre. Il incombe à l'institution de déterminer, en se reportant à l'évaluation de la menace et des risques, si les différentes mesures proposées sont justifiées. La mention d'une mesure de sécurité ne signifie pas que cette mesure est nécessaire ou recommandée. Les options retenues doivent être motivées par des critères de protection précis et être mises en oeuvre de la manière prescrite.
Le présent guide distingue trois groupes de mesures de sécurité matérielle. L’annexe A comporte deux de ces groupes distincts - les mesures de protection de base et renforcées recommandées par la GRC lors de la location d’une nouvelle installation. L'institution qui choisit de ne pas adopter les mesures recommandées doit assumer le risque supplémentaire qui en découle. Les mesures de protection renforcées sont des mesures spéciales de sécurité matérielle ne sont pas toujours justifiées par les besoins de l'institution. Leur pertinence doit être déterminée à partir de l’ÉMR de l’institution et en tenant compte des autres priorités et exigences. Une fois établie la nécessité de certaines mesures de sécurité, ces dernières doivent être inclues dans un document de location à bail; toutefois, il arrive fréquemment que ces mesures ne soient mises en oeuvre qu'au stade de l'aménagement de l'installation.
L'annexeB est constitué des mesures habituellement fournies par le gardien d’une installation. La liste de ces mesures doit être soumise à l'approbation des ministères qui ont la garde des installations et modifiée au besoin.
L'identification des mesures de sécurité garantit que ceux qui ont la garde des installations en connaissent les différentes zones, les services et les exigences fonctionnelles, de sorte que le site choisi se prête à la mise en oeuvre de toutes les mesures de sécurité matérielle jugées nécessaires.
En raison de la longueur des présents documents, il est préférable d'inclure au début du guide un résumé de deux à trois pages, dans lequel ne seront présentés que les principes de conception qui ont un lien direct avec les caractéristiques énumérées dans le guide. Grâce à ce résumé, les membres de la haute direction pourront saisir rapidement les notions conceptuelles essentielles à la protection de l'installation.
Veuillez vous référez à l’annexe A pour les mesures de protection de base et renforcées pour les secteurs énumérés ci-dessous, en suivant la même séquence de numérotation.
LÉGENDE : ***** Habituellement cette section fait partie du Guide de sécurité du site (GSS). Si aucun GSS n’a été préparé, cette section fait donc partie du Guide de sécurité de la conception (GSC).
Protection de base
Toutes les nouvelles installations doivent être conformes aux codes du bâtiment pertinents pour ce qui concerne la sécurité des personnes (sécurité contre l'incendie, sorties, dispositifs d'alarme, détecteurs de fumée, etc.). La sécurité des personnes aura, à tous égards, priorité sur les règlements établis ou les recommandations formulées en matière de sécurité. Dans le cas des installations appartenant au gouvernement fédéral, cette responsabilité échoit au Commissaire aux incendies du Canada. La sécurité des personnes relève des autorités provinciales lorsqu'il s'agit d'installations détenues et exploitées par le secteur privé. Les municipalités ont généralement le mandat de faire respecter les codes provinciaux.
Bon nombre des dispositions du Code national du bâtiment (CNB) sont abordés du point de vue de la sécurité. On devra porter une attention toute particulière aux exigences relatives à la quincaillerie (par ex., les ferrures de porte).
Toutes les installations existantes sont soumises à des vérifications périodiques de conformité. Ces inspections pourront donner lieu à des recommandations visant à corriger les faiblesses ou à introduire des mesures palliatives. Les systèmes de sécurité seront inspectés et mis à l'essai à des intervalles prescrits. Des installations plus anciennes peuvent être régies par les codes qui étaient en vigueur au moment de la construction ou de la rénovation, moins sévères que leur versions actuelles. Dans ce cas, il faudra décider si la sécurité matérielle est adéquatement assurée selon les critères actuels. Des extincteurs automatiques ne sont installés que si un règlement l'exige en raison du type d'édifice, de sa conception ou de sa construction, ou encore à cause de la présence d'objets dangereux.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Un groupe électrogène de secours pouvant assurer les services essentiels : chauffage, fonctionnement partiel des ascenseurs, éclairage de secours, etc., avec réserve de carburant d'au moins 12 heures (72 heures dans les endroits isolés). Fournir également des batteries d'accumulateurs pour alimenter l'éclairage des issues de secours et le fonctionnement des systèmes d'alarme pendant 4 heures, s'il y a lieu.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
S'assurer que l'alimentation municipale en eau est d'un débit et d'une pression suffisants pour la lutte contre les incendies. S'il n'y a pas de service municipal, prévoir un réservoir et une motopompe ou une charge hydrostatique suffisante; le débit d'eau (mesuré en litres/minute pour un débit maximal) sera adapté aux dimensions de l'édifice et à la combustibilité de son contenu. Installer des pompes de surcompression si la pression est insuffisante.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Intervention des pompiers - Le système de détection des incendies doit fonctionner de façon ininterrompue, conformément aux exigences du commissaire local des incendies. Si l'ÉMR indique que le délai d'intervention est trop long, il faut prendre des mesures palliatives efficaces et économiques.
Intervention de la police - La protection de base postule a) un délai d'intervention de la police suffisamment court pour que les mesures de sécurité matérielle en place contrent efficacement la menace, et b) le facteur de dissuasion intrinsèque que constitue un édifice fermé à clé pendant les heures où l'accès est interdit ou contrôlé.
Exemples de protection renforcée
Pompiers
Police
Protection de base
Il ne doit pas y avoir de servitudes à moins de 15 m de l'édifice. Le gardien doit informer l'institution de la possibilité d'intrusion sur le site par des personnes ayant droit de passage (par ex., les ouvriers des services publics remplaçant ou réparant des lignes électriques ou des câbles souterrains), sans avis préalable. Si les servitudes permettent l'accès du public au site, par exemple en cas d'urgence, l'institution doit en être informée et y consentir.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Le nom de l'institution fédérale qui occupe le site doit être clairement indiqué par un panneau.
Au cours des heures publiques, l'accès du public au site ou à la zone publique de l'édifice n'est pas contrôlé.
Au cours des heures d'accès contrôlé, l'accès au site n'est pas contrôlé mais l'édifice est fermé à clé. Des panneaux fournissent les directives nécessaires et délimitent les zones publiques et les zones à accès contrôlé.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Exception faite des servitudes, l'installation peut, dans certains cas, être contiguë à la limite de propriété, à une rue ou au mur d'un édifice adjacent.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Se reporter au chapitre 2-3 Normes de sécurité en technologies de l’information, Politique du gouvernement sur la sécurité et de la Norme de sécurité technique en matière des technologies de l’information de la GRC (août 1997).
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Éclairage général de tout le périmètre (édifice, allées et stationnements), visant un éclairement de 25 lux (20 lux minimum). (Le lux est une mesure métrique correspondant à l'éclairement de tout les points d'une surface distants de 1 m d'une source lumineuse uniforme. Un lux équivaut à environ un dixième de candéla-pied.) Les sources d'éclairage peuvent être les réverbères publics, les lumières du terrain ou celles qui sont fixées à l'édifice. Le contraste entre les zones sombres et les zones claires ne dépassera pas un ratio d'un à dix. (Ainsi, quand le point le plus sombre est de 25 lux, le point le plus clair ne peut dépasser 250 lux.)
Quand l'édifice est contigu à une propriété privée, celle-ci ne sera pas illuminée si son propriétaire en fait la demande.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Une zone dégagée de 6 m autour de l'édifice et de chaque côté des allées entre l'édifice et le stationnement, le trottoir et les arrêts d'autobus. Au-delà de cette zone, ne pas laisser de buissons derrière lesquels un individu pourrait se cacher. L'espace situé entre 400 mm et 1 500 m du sol doit être libre de tout obstacle à la vue. Lorsqu'il y a accumulation de neige sur le site ou que le gazon et les arbustes ne sont pas entretenus, s'assurer que ceux-ci ne constituent pas un obstacle visuel, que les forces d'intervention ne sont pas retardées par la présence de ces obstacles et qu'elles peuvent facilement accéder à l'édifice ou au toit.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
La façade des édifices et le site doivent être observables, de la route, par les forces de police locale et les passants, sauf si une telle possibilité d'observation est considérée comme non souhaitable, compte tenu de la ÉMR.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Dans le cas des édifices à locataires multiples, contrôler l'accès aux locaux d'une institution à partir des locaux d'un autre locataire.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Pendant les heures publiques et les heures d'accès contrôlé, l'affichage indique les zones de stationnement ouvertes au public et celles qui sont réservées au personnel. Les ascenseurs desservant le stationnement ne donnent pas directement accès aux étages où sont situés les bureaux. Ils donnent plutôt accès au hall d'entrée, à portée de vue de la réception ou du poste de gardes; s'il n'y a pas de poste de gardes, ils donnent accès à la zone publique du hall. Pendant les heures d'accès interdit, le stationnement intérieur est fermé à clé. Seuls les employés qui en ont la clé y ont accès; l'accès peut aussi être contrôlé par des gardes.
L'emplacement du stationnement du personnel peut avoir un effet important sur la fréquence d'utilisation des sorties de secours; ces dernières seront davantage utilisées si elles permettent un accès facile au stationnement. Or, le personnel de sécurité aura d'autant moins recours aux appareils de surveillance que les issues de secours sont souvent utilisées, et la qualité de la surveillance en sera réduite. Lorsque quelqu'un sort par une issue de secours, il est très difficile de contrôler si, au même moment, un employé ou un intrus emprunte cette issue pour pénétrer dans l'édifice. En outre, si l'on donne au personnel des raisons logiques d'enfreindre certaines règles de sécurité matérielle, il aura tendance à faire peu de cas de l'ensemble des prescriptions relatives à la sécurité.
Le stationnement du public doit être conçu de manière à bien orienter les visiteurs vers l'entrée principale. Étant donné le risque évident de congestion, aucun espace ne devrait être prévu le long de la voie de circulation principale qui facilite le stationnement ou incite les conducteurs à se garer ou à arrêter le temps de laisser descendre ou de faire monter des passagers, devant l'entrée principale ou les entrées latérales.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
L'emplacement de l'édifice doit avoir été choisi de sorte que le milieu naturel ou l'aménagement n'accroissent pas indûment les risques pour la sécurité des personnes.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les visiteurs devraient pouvoir s'orienter sans difficulté. L'entrée de l'édifice doit donc se démarquer de façon claire, incitant ainsi les gens à entrer par la bonne porte. Une signalisation claire doit orienter le public lorsque l'entrée à utiliser n'est pas visible. Les employés perdront ainsi moins de temps à donner des indications aux visiteurs. Plutôt que de renvoyer les visiteurs à l'entrée principale, il est fréquent que les employés les conduisent là où ils désirent se rendre, à l'endroit où l'on remet les laissez-passer, par exemple. Une meilleure définition des tâches et des exigences permettra de réduire la fréquence de tels incidents.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Des mesures de sécurité palliant les déficiences inhérentes au site doivent être présentées dans la présente section.
Exemples de protection renforcée
Les normes de conception générales de sécurité matérielles préconisées par la Politique du gouvernement sur la sécurité matérielle tiennent compte à la fois des impératifs de la sécurité matérielle, soit la protection, la détection, l'intervention, la démarcation, l'observation, le regroupement, la territorialité et l'utilisation. Il est donc essentiel de bien déterminer les fonctions de l'installation et les conditions d'utilisation de celle-ci. S'il est nécessaire de compenser les insuffisances du programme de sécurité par une sécurité matérielle plus stricte, un énoncé de principe dans ce sens devra figurer au début de la section de conception. Le principe général du gouvernement en cette matière sera de privilégier la compartimentation, dont les mécanismes sont expliqués dans le présent chapitre.
Pour atteindre le niveau requis de sécurité matérielle, on aménagera les zones selon un contrôle d'accès progressif, depuis les zones publiques jusqu'aux zones de haute sécurité. Supposons par exemple que l'installation proposée doive contenir un nombre « X » de groupes fonctionnels. Ceux qui oeuvrent au projet « A » se verront généralement affecter aux zones de haute sécurité, alors que les groupes détenant certains biens occuperont des locaux à sécurité ordinaire, et ainsi de suite.
Il faudra déterminer quels sont les points essentiels à considérer dans la planification de toutes les zones de sécurité. On doit notamment tenir compte du tracé des voies d'accès et des voies de sortie de secours reliant une zone à sécurité élevée à une autre zone à sécurité moyenne. Il est évidemment souhaitable d'intégrer ces exigences de sécurité matérielle dès le stade de la conception architecturale, plutôt que de devoir installer en rattrapage du matériel de sécurité pour corriger des défauts de conception. Ainsi, il est préférable de situer les aires de services communs dans des locaux centralisés, dont les voies d'accès passeraient par les zones de travail, afin d'éviter que les employés ne circulent par d'autres zones de sécurité.
Une méthode interactive, combinant les éléments de protection, de détection, d'intervention, de protection, de détection, d'intervention, de démarcation, d'observation, de regroupement, de territorialité et d'utilisation.
On devrait appliquer le concept de l'espace défensif dans les cas ou les menaces d’opportunité et accidentelles sont possibles. L'application de ce concept nécessite la mise en oeuvre d'une stratégie à cinq volets : la démarcation, l'observation, le regroupement, la territorialité et l'utilisation. Le livre d'Oscar Newman, intitulé Defensible Space, décrit en détail ces stratégies.
Une méthode interactive, combinant les éléments de protection, de détection et d'intervention, semble la mieux indiquée dans les cas de menaces préméditées. L'élément de protection peut inclure des barrières physiques aussi bien que psychologiques et diverses combinaisons de matériaux. La détection peut se faire par des moyens manuels et électromécaniques. Quant à l'intervention proprement dite, elle met généralement en oeuvre des moyens manuels mais elle peut aussi être automatique. Les autres méthodes établies de protection des documents ou des biens consistent notamment à diviser ce qui formerait une cible unique, en créant plusieurs registres par exemple, ou encore à mettre cette cible en évidence, comme le fait un détaillant qui place son coffre-fort dans sa vitrine et compte sur la présence des passants pour dissuader les voleurs; on peut également cacher la cible et dissimuler le coffre-fort derrière un cadre au mur; dans la même veine, on peut aussi regrouper une quantité d'information telle qu'il devient impossible de discerner l'information cible; on peut enfin entourer une cible de plusieurs barrières qui ne peuvent être forcées que par des méthodes différentes pour chacune. (Voir le document « Renforcement de la cible »).
En combinant les concepts de renforcement de la cible et de l'espace défensif, on arrive à élaborer des méthodes de prévention du crime par la conception architecturale et l'aménagement de l'espace. Ces méthodes permettent ensuite au concepteur préoccupé par la sécurité de créer un cadre de travail dans lequel les employés sont naturellement intégrés et mis à contribution. L'application des mesures de contrôle direct vient en outre renforcer la prévention du crime.
Protection de base
Toutes les portes du rez-de-chaussée de l'édifice doivent être verrouillées; les pièces de quincaillerie utilisées (verrous, charnières, etc.) doivent être les plus résistantes qu'on trouve dans le commerce. Les fenêtres de tous les étages doivent être soit fixes, soit verrouillées, et solidement assujetties. Il en va de même pour les trappes ou les portes d'accès au toit. L'orifice d'entrée d'air doit être suffisamment éloigné de l'orifice d'échappement.
Exemples de protection renforcée
Il est important de bien contrôler les déplacements des visiteurs et de toute personne étrangère au personnel à l'intérieur d'une installation. Même les déplacements du personnel doivent être contrôlés.
Pour en arriver à un tel contrôle, il peut être indispensable de compartimenter certaines zones et de prévoir des points de contrôle pour le passage d'une zone à l'autre (poste d'accueil ou porte verrouillée). Chaque direction générale, direction ou section devrait ainsi être compartimentée tant horizontalement que verticalement. La compartimentation verticale suppose le contrôle des voies de circulation verticale (escaliers, ascenseurs, etc.) et peut donner lieu à certains problèmes de sécurité des personnes qui ne se posent pas en compartimentation horizontale. La planification des programmes doit permettre d'établir les liens physiques entre chaque compartiment.
Protection de base
Dans tous les édifices, les ascenseurs (y compris les monte-charge venant du stationnement public et du quai de chargement) ne donnent accès qu'à la zone d'accueil du public ou de réception, c'est-à-dire au hall d'entrée, au rez-de-chaussée.
Cependant, l'accès par ascenseur non surveillé à un hall d'ascenseur (c'est-à-dire à une zone d'accueil du public ou de réception) d'une institution est autorisé, si le hall ou si l'étage est continuellement surveillé par un poste de gardes.
Sur les étages occupés par plus d'un locataire, les visiteurs doivent pouvoir trouver, dans le hall des ascenseurs et sans quitter la zone publique, des indications permettant de repérer :
Pour ce qui est des étages occupés par un locataire unique, il n'est pas indispensable que l'accès aux toilettes ou aux escaliers de sortie passe par une zone publique. Le guide de sécurité du site doit préciser si l'accès aux toilettes peut passer ou non par une zone de travail.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les voies de circulation entre la zone publique et la zone de travail passent par une zone d'accueil et restent ainsi sous la surveillance du locataire. À l'intérieur des zones de travail du locataire, le public n'a accès aucune de ces voies de circulation, même en cas d'urgence. Les escaliers de secours réglementaires sont situés dans la zone publique. Les portes de sortie des zones de sécurité donnant accès à la zone publique sont équipées d'une fermeture automatique et sont fermées à clé du côté public du couloir ou de l'escalier, sauf sur les étages de communication d'un édifice en hauteur. La signalisation sur ces portes indiquera clairement qu'elles sont verrouillées. Des panneaux dirigent les visiteurs vers les locaux ou la sortie le long des voies d'accès publiques, ou directement vers l'extérieur (et non pas en passant par les locaux d'autres locataires).
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Le moyen le plus efficace de maximiser l'efficacité du personnel de sécurité consiste à faire passer les employés, les visiteurs et le matériel par un même point d'accès. Cette disposition demeure toujours la plus souhaitable, bien qu'elle puisse s'avérer peu pratique pour les édifices à haute densité d'occupation.
Tous les véhicules de service doivent également entrer sur le site par un seul point de contrôle. Les cantines, cafétérias, magasins et autres installations de ce genre doivent être conçus de manière que le ramassage et les livraisons se fassent sans qu'il soit nécessaire de traverser le périmètre des zones de sécurité et de haute sécurité.
Lorsqu'une ÉMR le justifie, on peut prescrire un matériel particulier de contrôle d'accès. Cette prescription doit préciser le rendement attendu du matériel.
Dans bien des cas, l'architecte arrive à mettre au point un plan original capable de répondre à toutes les exigences.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
La surface de la zone d'accueil ou des zones publiques adjacentes doit permettre d'accueillir les visiteurs faisant la queue sans que les activités normales soient perturbées dans les locaux du locataire ou ailleurs dans l'édifice. Les déplacements verticaux entre la zone d'accueil et le reste de l'édifice doivent se faire par ascenseur ou de petits escaliers. Les escaliers aboutissant à des sorties de secours ne doivent pas servir d'accès à l'édifice. Au pourtour des locaux, ou aux limites naturelles des bureaux, il doit être possible de mettre en place une clôture, un mur ou toute autre barrière physique ou psychologique pouvant interdire l'accès de ces aires, advenant une manifestation.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
La circulation à l'intérieur d'une installation est déterminante pour la sécurité. Ainsi, des voies de sortie de secours qui permettent de contourner les zones de sécurité, en situation d'urgence, contribuent à affaiblir le dispositif de sécurité. Il faut donc déterminer dès le départ et une fois pour tout l'emplacement des voies de circulation de sorte que l'architecte saura exactement quelles fonctions spécifiques peuvent être supprimées dans les voies principales de circulation.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
L'aménagement des locaux doit prévoir une zone d'accueil directement accessible de la zone publique où les visiteurs attendent d'être servis ou attendent la permission d'entrée dans une zone d'accès réservé. À la limite de la zone publique et de la zone de travail, ou de part et d'autre de la zone d'accueil, les murs et le plafond ne doivent pas permettre l'accès, c'est-à-dire que le plafond du côté public sera fixe ou que le mur se prolongera jusqu'à la dalle du plancher de l'étage supérieur.
Chaque installation doit être compartimentée de manière à assurer un contrôle d'accès progressif d'une zone à l'autre. Il n'est pas nécessaire de séparer les zones de sécurité et de haute sécurité par des barrières matérielles, dans la mesure où le passage d'une zone à l'autre est contrôlé en permanence par un poste de gardes ou par des moyens électroniques.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les escaliers qui font partie des voies de sortie doivent être conformes aux exigences du Code national du bâtiment. Ces escaliers ne doivent pas donner libre accès aux zones de travail, de sécurité ou de haute sécurité.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Il n'est pas nécessaire que tout le plancher ait une capacité de charge suffisante pour supporter les coffres de sécurité. Toutefois, dans la zone de travail de chaque étage, le plancher doit pouvoir supporter au moins deux coffres de sécurité à l'épreuve du feu, situés près d'un élément vertical de charpente ou ailleurs dans la zone de travail.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Conformes aux exigences architecturales.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Tous les locaux à vocation commune de l'édifice, surtout ceux du rez-de-chaussée, doivent être centralisés. Ces locaux font partie de la zone de travail et comprennent par exemple les cantines ou cafétérias, les toilettes et les salles de photocopie générale. Les aires de services communs ouvertes au public, comme les toilettes, les salles d'entrevues ou les comptoirs d'information, sont situées dans la zone d'accueil. Cette disposition vise à réduire la circulation des personnes dans les zones à sécurité plus élevée, ainsi qu'à enlever aux personnes ne travaillant pas dans ces zones tout prétexte d'y entrer.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
L'accès aux toilettes se fait à partir de la zone publique ou de la zone d'accueil, sous une surveillance discrète. Pour prévenir les dommages matériels ou l'utilisation des toilettes à des fins non autorisées, la porte des toilettes ou le corridor ne menant qu'à celles-ci sont visibles de la réception ou d'un poste de gardes.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Serrures ordinaires sur les portes des pièces de rangement et des locaux techniques, ainsi que des pièces d'installations mécaniques ou téléphoniques.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Toutes les salles de courrier doivent être gérées comme une zone de sécurité. Le courrier interne doit être adéquatement protégé lorsqu'il est laissé à l'extérieur de la salle du courrier (sur une voiturette de livraison par exemple).
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les services de restauration doivent être situés au rez-de-chaussée ou à un étage inférieur. Tous les locaux d'entreposage de nourriture doivent être verrouillables. L'entrée des cuisines doit être contrôlée afin que le public n'y ait pas accès. Les services de restauration doivent être séparés physiquement des locaux occupés par le gouvernement.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les installations d'expédition et de réception doivent être situées dans la zone des quais de chargement. S'assurer que les portes relevables sont correctement cadenassées ou fermées de l'intérieur par des verrous. Celles-ci doivent être d'une grande solidité et comporter un revêtement d'acier des deux côtés, qu'il s'agisse de portes levables ou à battants.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Se reporter au chapitre 2-3 Normes de sécurité en technologies de l’information, Politique du gouvernement sur la sécurité et de la Norme de sécurité technique en matière des technologies de l’information de la GRC (août 1997).
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Dans le contexte du présent document, les salles de conférence et de réunion sont réservées à l'usage de l'institution et peuvent accueillir les visiteurs autorisés. Ces locaux doivent donc être situés dans la zone de travail ou dans une zone à sécurité plus élevée. Étant donné que ces pièces servent, selon toute vraisemblance, à la communication de renseignements classifiés ou secrets, elles doivent être délimitées par des murs qui se prolongent jusqu'au plafond suspendu ou au faux plafond et forment une barrière physique. Ces locaux doivent n'avoir qu'une seule porte, verrouillable au moyen de serrures et d'accessoires vendus dans le commerce.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les garderies constituent un problème particulier, qu'on doit aborder sous le double aspect des incidences d'un tel service sur la sécurité de l'édifice et des précautions nécessaires à la protection de la garderie elle-même.
Les garderies doivent être accessibles par une entrée distincte, de sorte qu'on ait pas à traverser les locaux de l'institution. La garderie doit également être située de telle manière que ses issues donnant à l'intérieur de l'édifice puissent être contrôlées par les services de sécurité. Il est aussi de la plus haute importance que la garderie soit en mesure d'assurer la sécurité des enfants et conforme à toutes les exigences des codes de construction.
Exemples de protection renforcée
Le présent document porte sur certaines caractéristiques de construction applicables aux édifices à bureaux polyfonctionnels. Il peut ne pas tenir compte de locaux particuliers à une institution donnée. Il revient donc aux autorités de l'institution de s'assurer que les mesures de protection de base et certaines mesures de protection renforcée sont stipulées pour ces locaux dans son guide de sécurité. Ces locaux peuvent abriter des installations médicales ou des laboratoires, ou encore servir de salles de cours, d'ateliers ou de théâtres.
Protection de base
Les mesures de protection adoptées pour satisfaire aux exigences minimales de l'ÉMR générale des institutions gouvernementales ne justifient pas l'emploi de ce matériel. C'est l'ÉMR de l'installation qui détermine le choix des mesures de contrôle électronique d'accès ainsi que le niveau de perfectionnement technique du matériel. En règle générale, le matériel mécanique de contrôle d'accès est réputé avoir un effet dissuasif plus important que le matériel électronique. La fiabilité du matériel mécanique tient au fait qu'il assure une interdiction physique de l'accès. Le contrôle électronique de l'accès permet par contre de mémoriser avec exactitude certains détails relatifs à la présence et au déplacement des visiteurs ou des employés dans l'installation. Ces mesures de sécurité peuvent être combinées à un dispositif électronique de détection d'intrusion et à un système de télévision en circuit fermé afin d'obtenir un élément de détection qui soit pratique, fiable et précis à l'intérieur d'un sous-système de sécurité matérielle.
Dans les cas ou un système de contrôle électronique de l’accès doit être installé, se référer aux normes EIDDI-P(1995) et EIDCI-P(1995) de la GRC pour obtenir les exigences minimales
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les mesures de protection adoptées pour satisfaire aux exigences minimales de l'ÉMR générale des institutions gouvernementales ne justifient pas l'emploi de ce matériel. C'est l'ÉMR de l'installation qui détermine le choix des mesures de détection électronique des intrusions ainsi que le niveau de perfectionnement nécessaire. En règle générale, le matériel de détection électronique des intrusions, s'il est correctement installé et entretenu, permet de détecter avec précision les tentatives d'intrusion dans une installation. Ces mesures de sécurité peuvent être combinées à un dispositif électronique de détection d'intrusion et à un système de télévision en circuit fermé afin d'obtenir un élément de détection qui soit pratique, fiable et précis à l'intérieur d'un sous-système de sécurité matérielle.
Dans les cas ou un système de contrôle électronique de l’accès doit être installé, se référer aux normes EIDDI-P(1995) et EIDCI-P(1995) de la GRC pour obtenir les exigences minimales.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les mesures de protection adoptées pour satisfaire aux exigences minimales de l'ÉMR générale des institutions gouvernementales ne justifient pas l'emploi de ce matériel. C'est l'ÉMR de l'installation qui détermine le choix d'un système de télévision en circuit fermé ainsi que le niveau de perfectionnement nécessaire. En règle générale, le système de télévision en circuit fermé, lorsqu'il est correctement installé et entretenu, permet de distinguer les alarmes motivées des alarmes non motivées et de surveiller par balayage aléatoire un endroit suspect. Ce système ne peut cependant repérer une fausse alarme. Ces mesures de sécurité peuvent être combinées à un dispositif électronique de détection d'intrusion et à un système de télévision en circuit fermé afin d'obtenir un élément de détection pratique, fiable et précis à l'intérieur d'un sous-système de sécurité matérielle.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les mesures de protection adoptées pour satisfaire aux exigences minimales de l'ÉMR générale des institutions gouvernementales ne justifient pas l'emploi de ce matériel. C'est l'ÉMR de l'installation qui détermine le choix d'un centre de contrôle de sécurité ainsi que le niveau de perfectionnement nécessaire. En règle générale, le centre de contrôle de sécurité sert de base d'opérations pour évaluer l'efficacité des alarmes du matériel de contrôle électronique et pour déclencher le mécanisme d'intervention à l'intérieur d'un sous-système de sécurité matérielle.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les pièces de sécurité A, B, C et D (voir « Pièces de sécurité ») sont des pièces de travail homologuées aux fins de l'entreposage de documents et de biens classifiés et désignés. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'avoir recours à un grand nombre de coffres sécuritaires, solution généralement plus coûteuse et moins pratique que l'utilisation d'une pièce d'entreposage unique.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les mesures de protection adoptées pour satisfaire aux exigences minimales de l'ÉMR générale des institutions gouvernementales ne justifient pas l'emploi de ce matériel. En règle générale, une chambre forte sert à entreposer de grandes quantités de documents classifiés et désignés.
Les chambres fortes de type traditionnel, prévues dès la conception de l'édifice, imposent généralement des contraintes structurales particulières. C'est la raison pour laquelle on privilégie les chambres fortes modulaires plus légères qui permettent de réduire les renforcements structuraux indispensables à une chambre forte traditionnelle. Un autre avantage non négligeable de la chambre forte modulaire est qu'elle peut être déménagée lorsque l'institution locataire doit quitter les locaux. Les chambres fortes doivent être situées dans des zones d'accès contrôlé qui ne sont traversées par aucune voie de circulation. L'institution qui envisage l'aménagement de ce type de chambre forte doit au préalable obtenir les conseils d'experts quant aux détails de construction. (Voir la section « Chambres fortes »)
Exemples de protection renforcée
Protection de base
C'est la stratégie de protection qui détermine le besoin d'une aire insonorisée et de dispositifs techniques perfectionnés de sécurité.
L'aménagement d'aires insonorisées suppose l'emploi de méthodes de construction spécialisées et coûteuses; on ne doit donc y recourir qu'en cas d'absolue nécessité. L'institution qui envisage l'aménagement de ce type d'aire insonorisée doit au préalable obtenir les conseils de l’organisme-conseil quant aux détails de construction. Ces aires doivent être gérées de la même façon que les autres zones où l'on traite ou manipule des documents classifiés ou de nature particulièrement délicate. (Voir la section « Chambres fortes »)
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Se reporter au chapitre 2-3 Normes de sécurité en technologies de l’information, Politique du gouvernement sur la sécurité.
Les salles d'ordinateurs des installations existantes doivent faire l'objet d'une vérification de sécurité par l'Équipe d'inspection et d'évaluation de la sécurité (ÉIÉS) de la GRC, conformément à la Politique sur la sécurité. Les normes minimales sont définies dans la Norme de sécurité technique dans le domaine des technologies de l'information (1997) publié par la Sous-direction de la sécurité technique de la GRC.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Se reporter au chapitre 2-3 Normes de sécurité en technologies de l’information, Politique du gouvernement sur la sécurité et de la Norme de sécurité technique en matière des technologies de l’information de la GRC (août 1997).
Il faut déterminer s'il y a des exigences spéciales, comme par exemple une alimentation de secours pour le système d'interphone ou de liaison téléphonique interne. Il faut aussi établir si la menace justifie la protection des câbles de communications à l'intérieur de l'installation.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Un bail standard doit autoriser le locataire à installer le matériel électronique de détection d'intrusion dont il a besoin pour améliorer la sécurité matérielle de l'installation. Le locataire a également droit d'ajouter des verrous aux portes, ou de changer le barillet des serrures et de restreindre l'accès des lieux au propriétaire à certaines heures ou à des moments convenus d'avance.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Dans un édifice à locataire unique, c'est au ministère locataire qu'il incombe de fournir les services de garde nécessaires. La partie des installations occupées par le locataire comprend une zone d'accueil à l'intérieur des locaux de l'institution, avec contrôle d'accès ou poste de gardes permanent. Le personnel chargé de la surveillance de la zone d'accueil relève de l'institution.
Tous les points d'accès à l'édifice doivent être verrouillables et munis de serrures de première qualité. Pendant les heures d'accès contrôlé et les heures d'accès interdit, on ne peut pénétrer dans l'édifice que par une porte verrouillable. L'accès aux locaux de l'institution se fait par une porte fermée à clé. Les clés ne sont remises qu'au personnel autorisé.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Pour les zones d'accueil et de travail, utiliser le personnel d'entretien habituel du propriétaire. Tous les employés d'entretien doivent être soumis à une vérification de base de la fiabilité.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Le nettoyage des locaux hors des heures de travail est effectué par des équipes sous contrat. Tous les employés des services de nettoyage doivent se soumettre à une vérification de la fiabilité. Une liste à jour des employés des services de nettoyage, comprenant leur photographie, est affichée au poste de surveillance. Toute personne à l'emploi d'un entrepreneur et dont le nom ne figure pas dans la liste remise par ce dernier au personnel de sécurité ou dont la photographie est manquante se verra refuser l'accès aux lieux tant que sa photographie n'aura pas été prise, ou son identification dûment établie.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Les concierges placent les déchets dans les poubelles de l'aire de l'entreposage, en attendant la collecte par camion. Les poubelles doivent être accessibles de la rue, de la ruelle ou d'une autre zone publique. Le papier de rebut destiné au recyclage est conservé dans une zone à laquelle le public n'a pas accès.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Ranger les documents confidentiels et les biens désignés en attente de destruction dans une zone de travail, sur le site ou à l'extérieur, dans des contenants approuvés ou dans des pièces sécuritaires. Conserver les documents très secrets et Protégé-C en attente de destruction dans une zone de sécurité, sur le site ou à l'extérieur, dans des contenants approuvés ou des pièces sécuritaires. La destruction des documents et des biens classifiés et désignés doit être faite avec du matériel approuvé. Se reporter au signet « Destruction ».
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Il y a dans le hall d'entrée de l'édifice au moins un panneau bien visible qui dirige les visiteurs vers les zones d'accueil des bureaux gouvernementaux. Dans les installations louées, le bail accorde au gouvernement un droit de regard sur les panneaux indicateurs dans le hall d'entrée et dans les locaux de l'institution. Toutes les affiches doivent avoir été mises en place avant l'emménagement. Si ce n'est pas possible, on prévoira un affichage temporaire. Toutes les affiches doivent satisfaire aux exigences du Programme de coordination de l'image de marque du gouvernement fédéral, lorsqu'il y a lieu.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Le bail prévoit que les clés et les serrures des locaux loués pourront être remplacées au besoin. Le changement des clés et des serrures donnant accès à l'édifice ou aux locaux ne pourra se faire sans l'autorisation de l'organisme locataire. L'institution devra être informée par le gardien de tout changement de serrures ou de clés susceptible d'influer sur la sécurité d'exploitation de l'institution. Les portes donnant sur l'extérieur doivent être équipées de serrures impossibles à ouvrir avec un passe-partout. Les serrures doivent être vendues dans le commerce et leur code ne doit pas figurer sur les pièces de quincaillerie, les barillets ou les clés.
Exemples de protection renforcée
Protection de base
Pendant les heures d'accès contrôlé ou d'accès interdit, le personnel de l'entrepreneur ne peut avoir accès à l'installation qu'avec une autorisation préalable.
Exemples de protection renforcée
En vertu de l’annexe B, chapitre 1.1 de la Politique de sécurité du gouvernement, les gardiens doivent se conformer aux exigences minimales énumérées ci-après afin d'assurer la sécurité matérielle des installations dont ils ont la garde, à moins d’entente contraire avec les locataires:
Dans les paragraphes qui suivent, on trouvera certaines des mesures de sécurité de base des édifices dont le coût, la fourniture et l'entretien sont à la charge du gardien. Cette liste, qui suit la numérotation des mesures de protection de base et renforcées, n'est pas exhaustive et vise simplement à expliquer en quoi consiste la sécurité de base des édifices. De la même manière, les mesures décrites ne s'appliquent pas également à tous les édifices du pays, compte tenu des variations régionales en ce qui a trait à la quantité et à la qualité des espaces disponibles, et ne sont présentées qu'à des fins indicatives.
Les installations sont conformes aux codes du bâtiment pertinents pour ce qui concerne la sécurité des personnes (sécurité contre l'incendie, sorties, dispositifs d'alarme, détecteurs de fumée, etc.). Les installations occupées par des institutions fédérales sont placées sous la responsabilité du Commissaire aux incendies du Canada. La sécurité des personnes relève des autorités provinciales lorsqu'il s'agit d'installations détenues et exploitées par le secteur privé. Les municipalités ont généralement le mandat de faire respecter les codes provinciaux. Toutes les installations seront périodiquement inspectées pour veiller au respect des règlements. L'inspection pourra donner lieu à des recommandations visant à corriger les faiblesses ou à introduire des mesures palliatives. Les systèmes de sécurité seront inspectés et mis à l'essai à des intervalles prescrits.
Des installations plus anciennes peuvent être régies par les codes qui étaient en vigueur au moment de la construction ou de la rénovation, codes moins sévères que leurs versions actuelles. Dans ce cas, l'autorité pertinente décidera si la sécurité des personnes est adéquatement assurée selon les critères actuels. Des extincteurs automatiques ne sont installés que si un règlement l'exige en raison du type d'édifice, de sa conception ou de sa construction, ou encore à cause de la présence d'objets dangereux.
Un groupe électrogène de secours pouvant assurer les services essentiels : chauffage, fonctionnement partiel des ascenseurs, éclairage de secours, etc.; réserve de carburant pour au moins 12 heures ou 72 heures dans les endroits isolés. Le groupe électrogène n'est pas conçu pour assurer le fonctionnement ininterrompu des activités du locataire. S'il n'y a pas de groupe électrogène de secours, des batteries d'accumulateurs seront fournies pour alimenter l'éclairage des issues de secours et le fonctionnement des systèmes de détection électronique des intrusions pendant quatre heures, s'il y a lieu.
L'alimentation municipale en eau est d'un débit et d'une pression suffisants pour la lutte contre les incendies. S'il n'y a pas de service municipal, prévoir un réservoir et une motopompe ou une charge hydrostatique suffisante; le débit d'eau (mesuré en litres/minute pour un débit maximal) sera adapté aux dimensions de l'édifice et à la combustibilité de son contenu. Installer des pompes de surcompression si la pression est insuffisante.
Le système de détection des incendies doit être conforme aux normes du commissaire local des incendies. Si le délai d'intervention dépasse le seuil admissible, il faut prendre des mesures palliatives efficaces et économiques. La protection de base se fonde sur un délai probable d'intervention de la police et le facteur de dissuasion intrinsèque que constitue un édifice fermé à clé pendant les heures d'accès contrôlé et d'accès interdit.
Il ne doit pas y avoir de servitudes à moins de 15 m de l'édifice. Pour ce qui est des servitudes à plus de 15 m, le locataire doit être avisé de la possibilité d'intrusion sur le site par les ouvriers des services publics remplaçant ou réparant des lignes électriques ou des câbles souterrains. Si les servitudes permettent l'accès du public au site, par exemple en cas d'urgence, le locataire doit en être informé et y consentir.
Il n'y a aucune exigence particulière en ce qui concerne la distance qui sépare le périmètre de l'édifice. L'installation peut être contiguë à la limite de propriété. Elle peut aussi être contiguë à une rue ou à une zone publique, au mur d'un édifice adjacent ou à une voie d'accès quelconque.
Éclairage général de tout le périmètre (édifice, allées et stationnements), visant un éclairement de 25 lux (20 lux minimum). Les sources d'éclairage peuvent être les réverbères publics, les lumières du terrain ou celles qui sont fixées à l'édifice. Le contraste entre les zones sombres et les zones claires ne dépassera pas un ratio d'un à dix. (Ainsi, quand le point le plus sombre est de 25 lux, le point le plus clair ne peut dépasser 250 lux.) Tout éclairage ajouté afin de rencontrer ces exigences devrait nécessiter un minimum d'entretien en plus de consommer peu d'énergie. Quand l'édifice est contigu à une propriété privée, celle-ci ne sera pas illuminée si son propriétaire en fait la demande.
Une zone dégagée de 6 m autour de l'édifice et de chaque côté des allées entre l'édifice et le stationnement, le trottoir et les arrêts d'autobus. Au-delà de cette zone, ne pas laisser de buissons derrière lesquels un individu pourrait se cacher. L'espace situé entre 400 mm et 1 500 mm du sol doit être libre de tout obstacle à la vue.
Dans le cas d'édifices appartenant au gouvernement, à locataire unique ou à locataires multiples, le directeur de l'édifice doit informer les occupants et les futurs locataires quant à la circulation du public et à la nature des activités des occupants des locaux et édifices adjacents. Ces renseignements sont fournis sur demande au locataire..
Le pourtour de l'édifice, au rez-de-chaussée, est protégé par des portes verrouillées (charnières et serrures renforcées). (Voir aussi DISPOSITIFS DE VERROUILLAGE ET CONTRÔLE DES CLÉS). Les fenêtres de tous les étages sont fixes ou verrouillées à l'aide de ferrures commerciales de service dur. La porte ou la trappe d'accès à la toiture est également verrouillée solidement. L'admission d'air est suffisamment éloignée de la sortie, de sorte que la fumée expulsée de l'édifice n'est pas aspirée. Un grillage est posé sur les prises d'air et celles-ci sont placées de manière à empêcher la mise en place de sources de fumée, de gaz lacrymogènes ou d'autres substances analogues, de même que l'aspiration de ces substances ou des gaz d'échappement des véhicules. (Voir aussi CONTRÔLE DE L'ACCÈS AUX LOCAUX.)
S'il y a lieu, les ascenseurs venant du stationnement public ne donnent accès qu'à la zone publique du hall d'entrée, sous la surveillance d'un poste de garde.
Les voies de circulation entre la zone publique et les zones de travail restent sous la surveillance du locataire. à l'intérieur des locaux du locataire, le public n'a accès à aucune de ces voies de circulation, même en cas d'urgence. Les escaliers de secours réglementaires sont situés dans la zone publique. Les portes séparant les zones de sécurité et les zones publiques sont équipées d'une fermeture automatique et sont fermées à clé du côté public du couloir ou de l'escalier. L'affichage sur ces portes indiquera clairement qu'elles sont verrouillées. Des panneaux dirigent les visiteurs vers les locaux ou la sortie, ou directement vers l'extérieur (c'est-à-dire, non pas par les locaux d'autres locataires). (Voir aussi TOILETTES.)
L'aménagement de toutes les installations doit prévoir une zone d'accueil directement accessible depuis la zone publique, où les visiteurs attendent d'être servis ou attendent la permission d'entrer dans une zone d'accès réservé. À la limite de la zone publique et de la zone de sécurité, ou de part et d'autre de la zone d'accueil, les murs et le plafond ne doivent pas permettre l'accès non autorisé, c'est-à-dire que le plafond du côté public sera fixe ou que le mur se prolongera jusqu'à la dalle. Pour une définition des zones publiques, d'accueil, de travail, de sécurité et de haute sécurité, consulter l'annexe B, « Normes de sécurité matérielle » de la Politique du gouvernement sur la sécurité.
Il n'est pas nécessaire que tout le plancher ait une capacité de charge suffisante pour supporter des coffres de sécurité. Toutefois, dans la zone de travail de chaque étage, le plancher doit pouvoir supporter au moins deux coffres de sécurité à l'épreuve du feu, situés près d'un membre vertical de la charpente ou en un autre endroit désigné de la zone de travail. L'aire appropriée doit pouvoir contenir au moins une pièce sécuritaire, de construction ignifuge (60 minutes), de la dalle inférieure à la dalle supérieure.
L'accès aux toilettes se fait à partir de la zone publique ou de la zone d'accueil, sous une surveillance discrète la porte des toilettes ou le corridor ne menant qu'à celles-ci sont visibles de la réception ou d'un poste de gardes (voir aussi CIRCULATION INTÉRIEURE - CORRIDORS.)
Munir les portes des pièces de rangement et des locaux techniques de serrures ordinaires. Les trappes d'accès aux conduits de ventilation et à l'entre-plafond sont fermées par des loquets fixés par des vis ordinaires. (Voir aussi DISPOSITIFS DE VERROUILLAGE ET CONTRÔLE DES CLÉS.)
Les communications internes ne doivent pas être vulnérables à l'excès aux perturbations accidentelles.
Le directeur de l'immeuble est tenu de signaler sans délai à l'institution fédérale locataire toute déficience susceptible de compromettre la sécurité d'une installation, comme des serrures brisées ou fonctionnant mal, des portes et des fenêtres abîmées, etc.
Pour les zones d'accueil et de travail, utiliser le personnel d'entretien habituel du propriétaire. Le gardien, à titre d'autorité contractante en matière de marchés de construction et de services d'immeubles doit, sous réserve de l'approbation du locataire, procéder à toutes les vérifications de sécurité du personnel et fournir toutes les autorisations prescrites aux termes de la Politique du gouvernement sur la sécurité. Dans les zones de sécurité et de haute sécurité, le travail du personnel d'entretien doit se faire sous la surveillance de gardes ou du locataire.
Le nettoyage des locaux pendant les heures d'accès contrôlé et les heures d'accès interdit est effectué par des équipes liées par contrat avec le gardien. Le gardien, à titre d'autorité contractante en matière de marchés de construction et de services d'immeubles, doit, sous réserve de l'approbation du locataire, soumettre le personnel à toutes les vérifications de contrôle et de sécurité auxquelles il est tenu aux termes de la Politique du gouvernement sur la sécurité. Une liste des employés des services de nettoyage, comprenant leur photographie, est affichée au poste de surveillance.
Les concierges placent les déchets dans les poubelles de l'aire d'entreposage, en attendant la collecte par camion. Les poubelles sont accessibles de la rue, de la ruelle ou d'une autre zone publique. Le papier de rebut destiné au recyclage est conservé dans une zone où le public n'a pas accès.
Il y a dans le hall d'entrée au moins un panneau bien visible qui dirige les visiteurs vers les zones d'accueil des bureaux gouvernementaux. Dans les installations louées, le bail accorde au gardien un droit de regard sur les panneaux indicateurs placés dans le hall d'entrée et dans les locaux des locataires qui mènent aux bureaux du gouvernement. Toutes les affiches doivent avoir été mises en place avant l'emménagement. Si cela n'est pas possible, on doit pallier à cette situation par un affichage temporaire.
Le bail prévoit que le gardien remplacera les clés et les serrures des locaux loués, par un système à l'usage exclusif de l'organisme locataire. (Voir aussi POURTOUR DE L'ÉDIFICE, PIÈCES DE RANGEMENT ET LOCAUX TECHNIQUES et CONTRÔLE DE L'ACCÈS AUX LOCAUX.)
Lorsque des travaux sont entrepris par le gardien pendant les heures d'accès contrôlé et les heures d'accès interdit et chaque fois que des ouvriers sont au travail, un nombre approprié de gardes fournis par le gardien contrôle l'accès à l'édifice et surveille les faits et gestes des ouvriers. Une liste des employés de l'entrepreneur, comprenant leur photographie, est affichée au poste de surveillance, où un garde tient un registre des présences.
Dispositions générales - (mandat du gardien)
S'il y a lieu, le gardien communiquera, au nom du locataire, avec les entreprises de service appropriées pour s'assurer que les travaux requis sont exécutés.
Les coûts associés à la mise en oeuvre de travaux connexes seront assumés par le locataire, à moins que, pour des raisons administratives, le gardien ne décide de les prendre à sa charge.
Le mandat du gardien consiste à recouvrer les coûts associés aux mesures de protection renforcée qu'il aura mises en place. S'il y a lieu, l'entente doit encourager le ministère locataire à traiter directement avec l'entreprise de service. Sinon, le gardien prendra les dispositions nécessaires pour fournir les services requis et le ministère locataire remboursera à l'entreprise de services les frais encourus.
Protection de base des édifices
Les mesures de sécurité adoptées par le gardien sont destinées à protéger l'édifice mais non les biens qui y sont conservés. La protection de base des édifices constitue une base ou un point de départ auxquels d'autres exigences (soit la protection de base et les mesures de protection renforcée) viennent se greffer dans le but de protéger les biens particuliers détenus par l'institution. Consulter l'annexe B pour obtenir une liste partielle d'exemples de protection applicables aux installations.
Protection renforcée
Les mesures de sécurité, dont la nécessité a été établie à la suite d'une évaluation de la menace et des risques, doivent être mises en oeuvre.
ÉMR - installations
Il s'agit d'une évaluation de la menace et des risques effectuée à partir d'une liste des biens et renseignements classifiés ou désignés, propres à une installation existante ou projetée. On dresse également une liste des risques à l'égard d'autres biens conservés à l'intérieur de l'installation et des points faibles que présentent ces biens, en tenant compte des conditions prévalentes, avant de recommander des mesures destinées à pallier ces déficiences. Lorsque l'évaluation de la menace et des risques est utilisée pour l'élaboration de recommandations en matière de sécurité dans le cadre d'un projet de construction, les faiblesses observées peuvent permettre d'établir si les normes de sécurité pour cette institution peuvent efficacement contrer les menaces identifiées.
Construction d'installations
S'applique aux installations construites par le gouvernement ou par des propriétaires du secteur privé, à la demande du gouvernement.
Locataire fédéral
Institution fédérale qui occupe des locaux conformément à une convention d'occupation intervenue avec le gardien.
ÉMR - institution
Document dans lequel sont décrits les risques à l'égard de tous les biens qui relèvent de l'autorité de l'institution ou fournis par cette dernière. Cette évaluation est établie à partir d'une liste des menaces éventuelles, et des faiblesses de l'institution à l'égard de ces menaces, et contient des recommandations quant aux mesures à adopter pour pallier ces déficiences.
Location d'installations existantes
S'applique aux installations de propriété fédérale ainsi qu'aux installations louées ou achetées par le gouvernement à des propriétaires du secteur privé. Il peut être nécessaire de rénover ces installations pour satisfaire aux exigences du locataire fédéral.
Protection de base
Mesures de sécurité minimales devant être mises en oeuvre pour satisfaire aux exigences de la Politique du gouvernement sur la sécurité, conformément aux recommandations de la G.R.C., le principal organisme en matière de sécurité matérielle.
Surveillance (assurée par le personnel de sécurité du gardien, voir l'annexe B)
Assurer la surveillance du périmètre et des aires de services communs d'une installation et intervenir lorsque des incidents menaçant la sécurité des lieux surviennent.
Sécurité matérielle
Sous-système du programme de sécurité qui interdit, par des barrières physiques, l'accès non autorisé aux biens de l'institution. Un sous-système de sécurité matérielle repose sur des mesures de protection, de détection et d'intervention.
Contrôle (assuré par le personnel de sécurité du gardien, voir l'annexe B)
Assurer, pour le bénéfice du locataire, un service d'identification et de vérification qui consiste à contrôler l'identité des personnes qui se présentent à la réception et à leur demander de signer le registre, etc.
Pièce sécuritaire
Pièce totalement close pourvue de dispositifs de sécurité et destinée à l'entreposage de biens de valeur et permettant de les protéger contre des menaces précises.
Guide de sécurité du site
Document dans lequel sont décrits les facteurs de sécurité matérielle dont il faut tenir compte au moment de choisir un nouvel emplacement pour l'installation.
Guide de sécurité de la conception
Document dans lequel sont décrits les principes de base de la sécurité matérielle ainsi que les mesures de sécurité matérielle qui doivent être mises en oeuvre pour chaque installation.
Locataire
Organisme qui occupe une installation conformément à un bail ou à une convention d'occupation.
Visiteurs
Personnes qui ne travaillent pas dans l'installation occupée par le locataire.