À l’occasion des 150 de la GRC, les employés de la Division O se souviennent de leur service : le surintendant Wayne Isbester (retraité)
Durant la présente séance de questions et réponses, le surintendant Wayne Isbester (retraité), matricule 0.1353/24071, souligne le 150e anniversaire de la GRC en partageant certaines de ses expériences en tant que policier à la GRC. Sa carrière s’est étendue sur 35 ans, depuis sa sortie de l’École de la GRC (Division Dépôt) en 1965-1966 (troupe C) jusqu’à sa retraite à l’été 2000.
Parlez-moi un peu de votre carrière.
À mes débuts, en 1966, j’ai été affecté à la Division A (région de la capitale nationale), aux Services de protection de la résidence du Gouverneur général et de la Banque du Canada, ainsi qu’à la patrouille routière.
Deux années plus tard, j’ai été affecté au Détachement de Long Sault, puis j’ai été promu caporal. Je suis alors devenu responsable du Détachement de Brockville, un poste que j’ai occupé de 1973 à 1978. Par la suite, je suis passé à la Direction générale, à Ottawa, où j’ai travaillé dans les sections des douanes et de l’accise et des délits commerciaux jusqu’en 1980. J’ai de nouveau été promu et je suis devenu chef du Détachement de Cornwall (Division A), un poste que j’ai occupé de 1980 à 1986. (Cette zone géographique a été intégrée à la Division O quelques années plus tard.)
J’ai été breveté au rang d’inspecteur en 1986 et j’ai été affecté aux Services de soutien de la Division O, puis aux Services du renseignement divisionnaire à Toronto. En 1991, j’ai accepté le poste d’officier responsable de la Sous-direction de l’application des lois fédérales de la Division O. En 1993, je suis devenu l’officier adjoint commandant à London. En 1993, je suis devenu commandant sous-divisionnaire adjoint à London.
J’ai été promu surintendant et ma dernière affectation a été celle d’officier responsable du Service du renseignement criminel de la Division O, poste que j’ai occupé de 1996 à 2000.
J’ai pris ma retraite le 3 juillet 2000.
Y a-t-il des membres ou des employés qui ont eu une influence positive sur votre service, qui vous ont encadré, qui vous ont apporté du soutien ou des connaissances inestimables, ou qui vous ont inspiré?
Mon meilleur mentor a probablement été le surintendant L.G. Larose (retraité), qui a été mon gestionnaire et le caporal responsable lorsque j’ai été affecté, en tant que jeune gendarme nouvellement marié, au Détachement de Long Sault en octobre 1968.
Ce détachement de cinq personnes, très occupé, se trouvait dans une petite ville frontalière et comptait une grande réserve qui était durement touchée par la contrebande de drogue, le trafic de personnes et d’autres formes de criminalité. Si je me souviens bien, la lutte antidrogue comptait pour 75 % de nos tâches, mais nous faisions appliquer toutes les lois fédérales et travaillions en étroite collaboration avec les services de police locaux et la Police provinciale de l’Ontario.
Parlez-nous du moment dont vous êtes le plus fier ou encore du moment le plus effrayant ou le plus difficile de votre carrière.
Ce dont je suis le plus fier est d’avoir eu une longue carrière de 35 années à la GRC.
Mon moment le plus effrayant a été de voir un fusil de calibre 12 chargé pointé sur moi tandis que j’essayais d’arrêter une personne ivre sur l’île de Cornwall. L’homme s’était rendu au port à la douane et j’étais seul dans la réserve, sans renfort radio ni personne à proximité pour m’aider. J’ai dû faire preuve de diplomatie et de tact, mais il a finalement accepté de me suivre dans sa voiture jusqu’au bloc cellulaire! Cette solution m’a convenu et l’homme n’a pas perdu la face devant sa communauté.
En repensant à votre service, y a-t-il eu une période ou un type de travail (un groupe) que vous avez le plus apprécié?
Je dirais que c’est pendant mes années de formation, lorsque j’ai travaillé dans les deux détachements frontaliers. Ces expériences m’ont permis d’acquérir des compétences précieuses en tant qu’enquêteur et, plus tard, en tant que chef du Détachement de Brockville et du Détachement de Cornwall.
Depuis que vous avez pris votre retraite, pensez-vous qu’il est important de rester proche de la GRC? Si oui, comment demeurez-vous en contact?
Oui, il est très important pour moi de rester en contact avec la GRC, car la Gendarmerie a joué un rôle important dans ma vie pendant 35 belles années.
En fait, je viens de célébrer la 58e réunion de troupe avec dix de mes compagnons de troupe (troupe C, 1965-1966) ici même à Cambridge, en Ontario.
J’ai gardé le contact en devenant membre de l’Association des anciens de la GRC et, depuis dix ans, je suis le président de la division de London de l’Association.
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