La GRC en Nouvelle-Écosse 2017

Table des matières

• En mémoire de notre confrère, le gendarme Francis (Frank) Deschênes, 1982-2017
• Message du commandant Commissaire adjoint Brian Brennan
• Wi'katikn peji-apu'kwetoq Nikanus Ta'n ekinua'teket Brian Brennan
• Priorités provinciales en matière de services policiers
• Enquêtes internationals
• Avez-vous entendu parler de l'hameçonnage par SMS, du kidnapping virtuel et du Web caché?
• Perturbation et démantèlement des bandes de motards criminalisées en Nouvelle-Écosse
• Construction, agrandissement et rénovation : des investissements dans les infrastructures pour la GRC de l'avenir
• 150e anniversaire de la Confédération du Canada avec la GRC en Nouvelle-Écosse
• Merci pour vos bons mots…
• La GRC embauche
• Restez branchés

En mémoire de notre confrère, le gendarme Francis (Frank) Deschênes, 1982-2017

Le 12 septembre 2017, vers 18 h, nous avons perdu l'un des nôtres. Le gendarme Frank Deschênes a été tué alors qu'il travaillait comme membre des Services de sécurité routière du Nord-Ouest – Amherst. Le gend. Deschênes prêtait assistance à des automobilistes sur la route 2, à Memramcook, au Nouveau Brunswick, au moment de la collision mortelle.

Plusieurs vies ont été changées à jamais ce soir-là. La femme de Frank a perdu son mari, ses parents ont perdu leur fils, son frère a perdu son unique frère, et ses beaux-parents ont perdu leur gendre. Des milliers d'employés de la GRC et d'agents des services de police de tout pays ont perdu un des leurs.

Frank était au service de son pays et il était voué à quelque chose beaucoup plus grand que lui, ce qui est plus qu'honorable. Ceux qui ont connu Frank le décrivent comme quelqu'un qui faisait toujours ce qu'il fallait faire, même quand personne ne regardait, et c'est exactement ce qu'il faisait lorsqu'il a perdu la vie.

Frank était l'illustration parfaite du gendarme. Il portait son uniforme avec fierté, il incarnait nos valeurs fondamentales par ses actions et il servait généreusement les autres, avec intégrité et respect.

Reposez en paix, matricule 5-1-6-5-4, dans votre dernière place d'honneur.

Message du commandant Commissaire adjoint Brian Brennan

En tant que service de police provincial de la Nouvelle-Écosse, nous avons la chance de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement provincial, les maires, les préfets, les conseillers municipaux, les chefs des Premières Nations et les conseils consultatifs des services de police sur les priorités en matière de services de police locaux. Une des priorités au cours de l'année écoulée a été de veiller à ce que les représentants des collectivités que nous servons connaissent les ressources et les unités spécialisées qui appuient les membres des détachements. Ces conversations, amorcées durant les rencontres et les visites de nos installations, nous permettent de mettre en évidence les unités spécialisées et les services que nous fournissons en tant que service de police provincial pour soutenir les activités de première ligne au quotidien et pendant les incidents majeurs. Ces unités ne sont pas nécessairement visibles dans les collectivités, mais il est important de savoir qu'elles sont à leur service.

L'année dernière, beaucoup de gens ont soulevé des questions à propos de la légalisation du cannabis et de son incidence sur nos collectivités et nos routes. La conduite avec facultés affaiblies par la drogue et l'alcool demeure l'une des premières causes de décès et de blessures graves sur la route. Depuis plus de 10 ans, nous montrons à nos agents comment enquêter sur les cas de conduite avec facultés affaiblies par la drogue. En prévision de la légalisation du cannabis, la GRC de la Nouvelle-Écosse a mis l'accent sur la formation en reconnaissance de drogues et elle est en tête au pays avec le plus grand nombre d'experts formés dans ce domaine par habitant. Vous en apprendrez davantage sur ces experts plus loin dans le rapport. Les Néo-Écossais jouent un rôle essentiel pour ce qui est d'assurer la sécurité sur nos routes et, après la légalisation du cannabis, nous compterons encore sur les citoyens pour qu'ils composent le 911 lorsqu'ils soupçonnent que quelqu'un conduit avec facultés affaiblies.

La cybercriminalité continue d'avoir des répercussions sur le Néo-Écossais et elle figure parmi les priorités de la GRC et des services de police du monde entier. La police continue d'adapter et d'améliorer ses méthodes d'enquête, car la technologie évolue sans arrêt. La criminalité ne connaît pas les limites des territoires de compétence de la police et fait généralement intervenir de nombreux organismes du monde entier. Pour détecter et arrêter des criminels, il faut posséder des connaissances spécialisées, échanger des renseignements et travailler en équipe. L'année dernière, la GRC en NouvelleÉcosse a reçu des milliers de plaintes de gens qui avaient été ciblés par des cybercriminels. Malheureusement, beaucoup de gens en ont été victimes et ont fourni aux arnaqueurs de l'argent, de la cryptomonnaie, des cartes-cadeaux de musique et des renseignements personnels.

Il est impossible de prédire l'avenir, mais je suis convaincu que les services de police seront de plus en plus sollicités pour combattre la cybercriminalité. C'est pourquoi la GRC de la Nouvelle-Écosse est résolue à montrer aux citoyens comment se protéger et ne pas être victimes de ces types de crime.

J'espère qu'en lisant ce rapport, vous constaterez le rôle important que les citoyens jouent dans notre travail. Nous sommes chanceux d'être chez nous en Nouvelle-Écosse. En travaillant ensemble, nous veillons à que ce cette province demeure un endroit sûr pour vivre et élever nos familles. Je vous remercie de votre soutien continu envers nos employés. Nous sommes honorés d'être votre service de police provincial

Wi'katikn peji-apu'kwetoq Nikanus Ta'n ekinua'teket Brian Brennan

Ninen No'pa Sko'siaewe'k Nuji-kla'qa'lua'tijik, welta'sultiek kis-mawlukutinen No'pa Sko'sia, Nikanu'sk Kjikanl aqq Wutanl, Mawaknutma'tite'wk, Saqamaq Aqq Iluma'tiji Nuji-kla'qa'lua'tijik maliaptmek ta'n tel-lukuti'tij nuji-kla'qa'lua'tijik. Ula newtipunqek kis-pmiaq melkuktmekip kinua'tuanen wenik koqoey ala'tuek apoqnmuanen Nuji-kla'qa'lua'tijik etllukutijik wutanl. Ula koqoey wesku'tasiksip ke'sk mawaknutma'timk aqq ta'n tujiw wenik pejiiloqaptmi'tij etl-lukutiek. Ekinua'taqitjik keknue'k koqoey ala'tuek apoqnmua'tinen te'sikiskik aqq ta'n tujiw mo'qiaq teliaq. Jiptuk ma' nmitasinukl ula koqoe'l etekl wutank, katu etekl na.

Ula newtipunqek kis-pmiaq, pikwelk wen wesku'tk asite'tasin ntui'kasin msiku aqq ta'n tli-we'tuo'ten wutaniminal aqq alkwi'tekemk. Alkwi'tekemk a'qatapimk kisna kepaqsi-wsuo'tumk mpisun wejiaq mawelkik jilo'ltijik kisna siktesultijik awtik. Piamiw metla'sipunqekl ekina'maqitjik Nujikla'qa'lua'tijik jiko'tmnew aqq panuijkatmnew alkwi'tekemk kisi-kepaqsi-wsuo'tumk mpisun. Ki's poqji-kiskaja'lsultiek wjit elmiaq asite'tasik msiku, No'pa Sko'siaewe'k Nuji-kla'qa'lua'tijik nikana'tu'tij ekina'muemk teli-kjiju't wen kisiwe'wk msiku. Kis-kittesk me' wjit teli-kjiju't wen kisi-we'wk msiku wikasitew aknutmaqn kisa'tuek. No'pa Sko'siaewaq sa'q melkuktmi'tij menaqaj alkwi'tekemk awtik, aqq elmiaq asite'tasik msiku, lita'sualatesnen wenik 911 mattaqa'luksinen aqq kinua'tuksinen elmiaq etlite'lma'tij wenl alkwi'teketl toqo a'qatapilin kisna kisi-kepaqsiwsuo'tun koqoey

O'pla'tekemk kompu'tl-iktuk ne'kaw askayakwi'tij No'pa Sko'siaewaq aqq melkuktmi'tij Nujikla'qa'lua'tijik No'pa Sko'sia aqq msit tami wskitqamu'k. Nuji-kla'qa'lua'tijik amujpa kaqi'sk sa'se'wa'tu'tij ta'n tel-maliaptmi'tij mita me' pemikwek aqq sa'se'wa'sik kjijitaqn wjit kompu'tlk aqq ta'n tel-we'wuj. Mu telitpianuk koqoey pasik newte' wutan aqq panuijkatmumk amujpa wiaqa'lujik Nuji-kla'qa'lua'tijik tleyawultijik se'k wskitqamu'k. Amujpa keknu'lukutimk aqq mawikwamk ke'sk mu mesnamit ula o'pla'taqatijik. Ula kis-pmiaq newtipunqek, Nuji-kla'qa'lua'tijik No'pa Sko'sia maliaptmi'titl piamiw kji-pitui-mtlnaqn te'sikl mesikesimkl wjit wenik askeya'kwi'tij o'pla'tekemk kompu'tl-iktuk. Pikwelk wen kis-na'qatpeyut apu'an na'tuenl suliewey, kompu'tley suliewey, iknmatimkewe'l aqq keknue'k kinua'taqn wjit ta'n wenimk.

Mu kejitumit ta'n-tliatew elmi'knik, katu kejitu nuta'tew me' pikwelk lukwaqn mita pemiajelk o'pla'tekemk kompu'tl-iktuk. Na wjit Nuji-kla'qa'lua'tijik No'pa Sko'sia melkuktmi'tij kina'muanew wenik kulaman nentaq tel-kiseyut wen kompu'tl-iktuk aqq ma' na'qatpeyakwi'tiki kmutnesk.

Ke'sk pem-kitmn ula aknutmaqn kisa'tuek, ajipjutmek nmitun tel-keknue'k apoqnmasuti weja'tulek wjit ta'n tel-lukutiek. Weli-iknmakweyk kis-tlua'tinenew tleyawulti'k No'pa Sko'sia, aqq maw-lukuti'k kisa'tesnu klu'ktn eymu'k wjit knijannaq aqq kikmanaq. Wela'liek teliapoqnmuoq elukowuksiekik. Kepmite'tmek tellukowulek.

Priorités provinciales en matière de services policiers

Chaque année, le ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse et la GRC collaborent en vue de cerner les aspects rattachés à la sécurité publique qui exigent une attention stratégique et ciblée. La GRC travaille de manière à aborder chacune de ces priorités grâce à des efforts ciblés d'application de la loi, à des programmes de sécurité publique innovateurs et à des mesures de sensibilisation efficacies en matière de prévention du crime. Les priorités en 2016 étaient la réduction du crime, la cybercriminalité et la sécurité routière.

Réduction de la criminalité

Prévenir, réduire et résoudre les crimes est au coeur de notre action, et ces activités contribuent à la sécurité dans les collectivités de la province. Notre approche est axée sur le renseignement et fondée sur l'information recueillie par nos patrouilleurs et enquêteurs. Les analystes de la criminalité examinent l'information disponible et la transforment en renseignement. Cette information provient de plusieurs sources, notamment de citoyens. En travaillant ensemble, les analystes et les membres utilisent le renseignement afin de créer des plans pour s'attaquer aux secteurs préoccupants cernés. Cette approche nous permet de centrer nos efforts sur les secteurs propices à la criminalité connus et de prévoir les crimes avec beaucoup de succès.

Les activités d'application de la loi et de sensibilisation continuent de se concentrer sur les crimes contre les biens, qui sont les infractions les plus souvent signalées en Nouvelle-Écosse. Il peut s'agir d'attaques ciblées ou de crimes aléatoires impliquant des biens endommagés ou volés. Ces crimes incluent les vols qualifiés, les incendies criminels, les vols d'automobiles, les fraudes par escroquerie, le vandalisme et les introductions par effraction dans les véhicules, les maisons et les résidences saisonnières, etc. Ce sont les types d'infraction qui touchent le plus grand nombre de personnes et qui peuvent créer un sentiment d'insécurité.

En 2017, on a constaté une hausse du nombre d'incidents signalés de vols à l'intérieur de véhicules et d'entrées par effraction dans des chalets et résidences saisonnières. C'est pour cette raison que la GRC continue de miser sur la sensibilisation, car il est important que les gens prennent des précautions pour éviter d'être victimes de ces crimes.

Par exemple, les vols dans un véhicule se produisent souvent lorsque les personnes laissent des articles de valeur (portefeuilles, ouvre-garage, cellulaires, lunettes de soleil, vêtements et argent) à l'intérieur de leur véhicule sans verrouiller les portes. On parle alors de crimes de situation. Les Néo-Écossais doivent apprendre à déjouer ces criminels.

De même, de nombreux chalets et cottages saisonniers sont des cibles de vols, le plus souvent lorsqu'ils sont vides, hors-saison. Les voleurs ont plus de temps pour y entrer par effraction et fouiller la résidence sans craindre le retour imminent des propriétaires. Dans ces cas, les propriétaires de cottages et de chalets peuvent avoir une longueur d'avance sur les voleurs en prenant les mesures suivantes : verrouiller toutes les portes et fenêtres; demander aux voisins de vérifier régulièrement leur propriété; investir dans un bon système d'éclairage extérieur et des minuteries à l'intérieur; retirer les objets de valeur, les armes à feu et l'alcool; installer un système de sécurité avec vidéo ou caméra; installer une barrière dans l'allée ou le chemin, si c'est possible; noter les numéros de série, prendre des photos et noter les marques particulières de tous les objets dans la propriété.

Cybercriminalité

Un homme et une femme assis à leur table de cuisine font leurs opérations bancaires en ligne. Leur solde est beaucoup plus bas que prévu. En examinant les transactions, ils constatent un important retrait que ni l'un ni l'autre n'a fait. Ils sont bouleversés. Quelqu'un a accédé à leur compte et a volé l'argent qu'ils ont durement gagné. Ils appellent immédiatement la GRC pour avoir de l'aide, et une enquête sur la cybercriminalité est amorcée. Les criminels utilisent leurs ordinateurs, portables, téléphones intelligents et tablettes pour commettre des fraudes et des vols dans le cyberespace. Même si ce type de crime n'est pas nouveau, avec la technologie changeante, il est plus facile que jamais pour les criminels de cibler des victimes en ligne, et les conséquences peuvent être dévastatrices. Quand un cybercrime est commis, la GRC fait appel au Groupe de la criminalité technologique (GCT). Ce groupe utilise de l'équipement spécial et une expertise particulière pour fouiller et analyser les appareils électroniques à la recherche de preuves.

En 2017, le GCT a participé à plus de 375 enquêtes, y compris à l'analyse de 368 appareils, pour aider à résoudre des crimes. Les experts du GCT continuent d'investir dans la technologie et la formation pour garder une longueur d'avance sur les criminels. Ils font également de la sensibilisation sur la cybercriminalité auprès des citoyens pour les aider à reconnaître les escroqueries potentielles. En 2017, la GRC a fait plus de 400 présentations auprès de jeunes, de personnes âgées et de parents aux quatre coins de la Nouvelle-Écosse.

Comme de nombreuses escroqueries ciblent les personnes âgées, il est important de leur donner l'information et les outils dont elles ont besoin pour les reconnaître. Les coordonnateurs de la sécurité des aînés et des agents de la GRC rencontrent des personnes âgées dans la province pour discuter de cybercriminalité. Les personnes peuvent poser des questions et reçoivent des documents sur les fraudes en ligne pour prévenir ces crimes, ainsi que les numéros à composer si elles en sont victimes.

La GRC sait à quel point il est important de sensibiliser les jeunes aux dangers des communications en ligne. Un des moyens permettant de rejoindre les jeunes est le comité consultatif de la GRC sur la cybercriminalité chez les jeunes, qui est constitué de policiers éducateurs en matière de sécurité et de jeunes âgés de 14 à 17 ans des quatre coins de la province. Ce comité diffuse de l'information sur la cybercriminalité et la technologie. Les policiers éducateurs en matière de sécurité aident les étudiants à éduquer leurs pairs sur la cybercriminalité. Les étudiants, en retour, aident la GRC en identifiant les tendances du monde en ligne et les applications utilisées par les jeunes.

Compte tenu du fait que de nouvelles cybertendances sont fréquemment dégagées, la GRC forme ses employés en travaillant avec les partenaires pour organiser des ateliers sur la cybercriminalité à l'échelle de la province. Les ateliers permettent d'acquérir les compétences nécessaires pour repérer les tendances et pour s'attaquer à la cybercriminalité.

La réduction de la cybercriminalité demeure une priorité de la GRC de la Nouvelle-Écosse, et nous continuerons d'aider les NéoÉcossais à se protéger contre ces délits.

Savez-vous en quoi consiste la cybercriminalité?

Définitions

Vol d'identité

Obtention et collecte des renseignements personnels d'une autre personne à des fins criminelles.

Fraudes

• fraude de plus de 5 000 $
• fraude de moins de 5 000 $
• fraude postale
• vente frauduleuse de biens
• escroquerie
• obtention de crédit de manière frauduleuse

Harcèlement

• harcèlement criminel
• communications harcelantes
• cyberintimidation
• communications indécentes

Menaces

Menace à l'encontre d'une personne ou d'un bien.

Pornographie juvénile

• accès
• importation
• possession
• possession en vue de la distribution
• impression ou publication
• transmission ou mise à disponibilité

Images distribuées

Partage d'images d'exploitation d'enfants.

Leurre d'enfants

Communication avec un mineur à des fins sexuelles.

Utilisation non autorisée d'un ordinateur

Utilisation d'un système informatique sans autorisation. Aussi appelé piratage.

Extorsion

• extorsion sans arme à feu
• extorsion par diffamation

La GRC lance #MercrediWeb

Si vous vous êtes déjà demandé si quelque chose était une escroquerie, vous n'êtes pas seul. On constate un nombre croissant d'escroqueries par courriel, par message texte et téléphone, et il est difficile de distinguer le vrai du faux. En avril 2017, la GRC de la Nouvelle-Écosse a lancé #MercrediWeb, où elle diffuse de l'information importante liée à la cybercriminalité sur des sujets comme les achats en ligne, le vol d'identité, les fraudes ciblant les aînés, etc.

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Vous ne savez jamais qui va tenter d'utiliser vos appareils électroniques pendant que vous êtes en vacances. Si vous perdez votre téléphone, ceux qui le trouveront peuvent avoir accès à vos renseignements. Verrouillez toujours vos appareils et cachez vos mots de passe.

Sécurité routière - Assurer la sécurité sur les routes de la Nouvelle-Écosse

Les Services de sécurité routière de la GRC et les détachements de la province assurent la sécurité routière grâce aux activités d'application de la loi et de sensibilisation. Les membres s'emploient à réduire les quatre principales causes de décès et de blessures graves qui surviennent lors de collisions de véhicules motorisés, à savoir la conduite avec facultés affaiblies, le manque d'attention, la vitesse l'agressivité au volant et le non-port de ceinture de sécurité ou le port incorrect de celle-ci. En 2017, il y a eu 40 collisions fatales sur le territoire de la GRC en Nouvelle-Écosse. Cela représente une baisse de 19 % par rapport à la moyenne de 49,6 sur cinq ans (2012-2017).

En Nouvelle-Écosse, l'application des règlements sur la circulation n'est pas aléatoire. Elle repose plutôt sur les analyses des tendances qui permettent de déterminer les meilleurs emplacements et les meilleures heures pour installer des contrôles routiers afin d'avoir la plus grande incidence sur les comportements à risque élevé.

Cela peut être observé dans la réponse de la GRC aux collisions ayant causé des blessures graves et fatales qui sont survenues dans la région de Thorburn, sur la route 104, dans le comté de Pictou. Après une analyse par l'analyste des données des Services de sécurité routière, la GRC en Nouvelle-Écosse a intensifié les interventions dans le secteur et le nombre de collisions avec blessés graves et morts dans le comté de Pictou a chuté de 50 % entre janvier et mars 2017 par rapport à la même période en 2016.

En 2017, afin de consigner l'information plus efficacement, la GRC en Nouvelle-Écosse a adopté le rapport électronique E-Collision, qui remplace l'ancien rapport papier utilisé pour consigner les détails d'une collision. Ce changement a permis à la GRC de trouver, de cartographier et d'analyser l'information d'une manière plus efficiente, ce qui se traduit par le déploiement des ressources de sécurité routière dans les secteurs où il y a beaucoup d'incidents.

Conduite avec facultés affaiblies

Malgré les conséquences mortelles de la conduite avec facultés affaiblies, les gens continuent de risquer leur vie et celle des autres en prenant le volant après avoir consommé de l'alcool ou de la drogue. Tant que les gens prendront ce risque, la GRC s'affairera à les repérer et à les arrêter. En 2017, la GRC en Nouvelle-Écosse a porté des accusations contre 761 personnes pour conduite avec facultés affaiblies par l'alcool et contre 43 personnes pour conduite avec facultés affaiblies par la drogue. De plus, 129 conducteurs soupçonnés d'avoir les facultés affaiblies ont refusé de fournir un échantillon d'haleine ou de sang. Ils ont été accusés de refus d'obtempérer à un ordre. La GRC a également imposé 446 suspensions administratives; ces conducteurs ont perdu leur permis de conduire pendant une période allant de 24 heures à 30 jours.

En 2017, la GRC en Nouvelle-Écosse a augmenté le nombre de membres spécialement équipés pour détecter les conducteurs avec facultés affaiblies. Trente-deux membres supplémentaires ont appris à effectuer le test de sobriété normalisé (TSN) sur le terrain ou ont reçu une formation d'expert en reconnaissance de drogues, renforçant ainsi leur capacité à contribuer à la sécurité routière en Nouvelle-Écosse.

Distraction au volant

La GRC en Nouvelle-Écosse a poursuivi ses efforts contre la distraction au volant en 2017. Elle a remis 1 786 constats d'infraction pour l'utilisation d'un appareil mobile en conduisant. La GRC utilise différentes méthodes, y compris les observateurs anonymes (agents en civil ou voitures banalisées) qui ciblent les automobilistes qui conduisent de manière dangereuse. Quand il repère un conducteur, l'observateur contacte un collège dans une autre auto-patrouille, qui intercepte alors le conducteur.

Agressivité au volant

En 2017, la GRC en Nouvelle-Écosse a accusé 18 159 conducteurs d'excès de vitesse et 181 conducteurs, de manoeuvre périlleuse. Les manoeuvres périlleuses comprennent plusieurs pratiques de conduite dangereuse, y compris le fait de rouler à 50 km/h ou plus au-delà de la limite. La vitesse réduit drastiquement le temps de réaction des conducteurs aux dangers imprévus, ce qui les met – ainsi que les autres usagers de la route – en danger. La GRC continue de cibler les conducteurs agressifs et qui font des excès de vitesse afin de protéger les routes de la Nouvelle-Écosse.

Non-port de ceinture de sécurité ou port incorrect de celle-ci La ceinture de sécurité sauve des vies, mais certaines personnes refusent de la porter. Afin de promouvoir le port de la ceinture de sécurité, la GRC en Nouvelle-Écosse a accusé 2 247 personnes pour non-port de ceinture de sécurité ou le port incorrect de celle-ci en 2017. Porter sa ceinture de sécurité augmente considérablement les chances de survivre à une collision. La GRC demande aux automobilistes de faire leur part et de se protéger, eux et les autres, en s'attachant chaque fois qu'ils embarquent dans un véhicule.

Soutenir l'application de la loi par l'éducation

La GRC unit ses forces avec des organisations locales pour faire de la sensibilisation à la sécurité routière. Des contrôles routiers sont effectués à longueur d'année, plus particulièrement pendant la Semaine canadienne de la sécurité routière, l'Opération Noël, l'Opération Impact et la Journée de lutte contre la conduite avec les facultés affaiblies. Ces événements donnent aux membres l'occasion de discuter directement avec les conducteurs et d'insister sur l'importance du port de la ceinture de sécurité, de la sobriété au volant, de la concentration et d'une vitesse sécuritaire.

D'autres organisations et les médias travaillent aussi en collaboration avec la GRC pour fournir de l'information sur la protection des groupes, y compris les enfants passagers, les cyclistes, les piétons dans les zones scolaires, les travailleurs dans les zones de construction, les motocyclistes et les premiers répondants.

Le gendarme Robert Kavanaugh reçoit un prix national de MADD Canada

Un membre des Services de sécurité routière à Antigonish est le lauréat pour 2017 du Prix commémoratif Terry Ryan pour l'excellence en service policier, créé par MAAD Canada (Les mères contre l'alcool au volant) pour reconnaître une contribution significative aux efforts de réduction de la conduite avec facultés affaiblies.

Le gend. Robert Kavanaugh a été reconnu pour la transmission de ses connaissances aux autres membres de la GRC et à d'autres organismes. Il donne la formation relative au test de sobriété normalisé sur le terrain et il est instructeur en reconnaissance de drogues. Il a aussi créé une trousse d'instructions pour aider les membres qui doivent commander des tests de sang dans les hôpitaux.

Lorsqu'il s'agit de détecter et de traiter les cas de conduite avec facultés affaiblies, le gend. Kavanaugh travaille sans relâche. Il met à contribution ses connaissances des tests de sobriété et son expérience comme expert en reconnaissance de drogues pour protéger la population en trouvant les conducteurs aux facultés affaiblies et en les retirant de nos routes.

Des membres de la GRC à motocyclette pour assurer la sécurité routière

Des membres spécialement formés des Services de sécurité routière de la GRC en Nouvelle-Écosse utilisent les motocyclettes de patrouille pour aider à assurer la sécurité sur les routes. Pendant la saison de moto de 2017, ils ont donné 480 contraventions. Plus de la moitié des contraventions ont été données pour non-port de ceinture de sécurité ou le port incorrect de celle-ci – par exemple, sans la sangle d'épaule de la ceinture de sécurité. Le non-port de ceinture de sécurité ou le port incorrect de celle-ci est l'une des quatre causes principales de décès et de blessures graves en cas de collision. Il s'agit donc d'une décision risquée qui pourrait coûter la vie à quelqu'un.

Aider les motocyclistes à rouler en toute sécurité

Puisque les motos n'ont pas de ceinture de sécurité, le motocycliste pourrait être projeté sur une distance équivalente à celle d'un terrain de football ou plus en cas de collision. Pour faire comprendre l'importance de la sécurité à motocyclette, les Services de sécurité routière et le Service des communications stratégiques ont uni leurs efforts avec les médias pour diffuser le message sur l'impact potentiel des collisions impliquant une motocyclette.

Des pylônes ont été installés à différents endroits sur un terrain de football pour illustrer les distances où un motocycliste pourrait être projeté en cas de collision à différentes vitesses :

• un motocycliste roulant à 50 km/h pourrait être projeté sur environ 20 mètres, une distance plus grande que huit motopatrouille de la GRC alignées les unes derrière les autres
• un motocycliste roulant à 80 km/h pourrait être projeté sur environ 52 mètres, une distance plus grande que neuf autopatrouilles de la GRC alignées les unes derrière les autres
• un motocycliste roulant à 110 km/h pourrait être projeté sur 98 mètres, une distance plus grande que sept hélicoptères de la GRC alignés les uns derrière les autres

Les automobilistes peuvent aider à réduire les collisions avec des motos. Ceux qui partagent la route avec des motocyclistes peuvent garder les yeux sur la route, vérifier leurs angles morts et leurs rétroviseurs avant de changer de voie et laisser de l'espace aux motos, comme à tout autre véhicule.

Les motocyclistes peuvent prendre des précautions supplémentaires :

• Penser à porter des vêtements réfléchissants
• Inspecter la moto avant chaque sortie
• Rouler à une vitesse sécuritaire
• Porter un casque approuvé par un organisme reconnu au Canada
• Conduire selon son expérience et son niveau de compétence
• Lorsqu'on veut découvrir une nouvelle région, il faut y aller avec un motocycliste d'expérience
• Conduire seulement quand on est sobre, quand on a une bonne concentration et quand on est bien reposé
• Se concentrer sur la route plutôt que sur les choses à éviter (la moto pourrait suivre la direction du regard)
• Vérifier les angles morts avant de changer de voie
• S'assurer que les automobilistes qui veulent tourner à gauche sont immobilisés avant de s'engager dans une intersection

Améliorer les relations avec nos collectivités autochtones

La GRC fournit depuis longtemps des services aux collectivités autochtones de la Nouvelle-Écosse, et elle est toujours à la recherche de façons de renforcer ces liens. En tant que service de police contractuel dans 13 des collectivités autochtones de la NouvelleÉcosse, la GRC a mené en 2017 plus de 800 activités de prévention du crime et des services de police communautaires ou y a pris part.

Pendant toute l'année, le comité de planification stratégique des Premières Nations de la GRC en Nouvelle-Écosse a poursuivi son travail sur les politiques et les pratiques relatives aux collectivités et aux employés autochtones. Une des priorités est le protocole d'entente en matière d'établissement de relations avec l'Assemblée des Premières Nations. Ce travail a été amélioré par la collaboration avec les employés, la consultation de nos collectivités et la planification stratégique de la relève des membres réguliers autochtones dans la province. Plusieurs progrès ont été constatés, mais le plus notable est l'introduction et le lancement de l'initiative sur les plumes d'aigle.

Un serment avec une plume d'aigle est l'équivalent d'un serment sur la Bible ou d'une affirmation solennelle. La plume d'aigle peut également servir à réconforter un client lors d'une interaction avec un employé du détachement. Tous les clients, y compris les victimes, les témoins et les policiers, peuvent prêter serment en tenant une plume d'aigle. Avec cette initiative, lancée en octobre et étendue au reste de la province en mars 2018, la GRC fait, pour la première fois, une plume d'aigle disponible dans tous les détachements.

« Le dévoilement et l'utilisation de la plume d'aigle dans les détachements de la GRC en Nouvelle-Écosse témoignent de l'engagement de la GRC envers nos collectivités autochtones et confirment à nos employés autochtones l'importance que notre organisation accorde à leur culture », a déclaré le commissaire adjoint Brian Brennan, commandant de la GRC en Nouvelle Écosse. « Cette initiative dirigée par les employés fournit à la GRC une occasion unique de travailler en étroite collaboration avec les collectivités micmaques sur un projet qui aura un impact durable. »

Des mois de travail et de planification ont été consacrés à chaque détail des cérémonies lors desquelles des plumes ont été présentées aux commandants des détachements. Jane Abram, Aînée autochtone, a béni les plumes au cours d'une cérémonie de purification avant de les remettre à Keptin Donald Julien, directeur général de la Confederacy of Mainland Mi'kmaq, qui a prononcé une prière. Clifford Paul, membre du Comité consultatif du commandant divisionnaire sur les Autochtones, a également assisté aux cérémonies. Il a parlé de l'importance de la plume d'aigle pour la culture autochtone et de la signification qu'elle a pour lui.

La GRC a organisé des journées spéciales dans des collectivités autochtones du comté de Kings, à Pictou Landing et à Sipekne'katik (Indian Brook) afin de promouvoir les carrières à la GRC auprès des jeunes Autochtones et la possibilité de développer des qualités de dirigeants. Les jeunes ont participé aux cours sur le leadership, fait l'essai des lunettes de simulation d'alcoolémie afin de mieux comprendre l'effet des facultés affaiblies par la drogue ou l'alcool et assisté à des présentations faites par des services spécialisés de la GRC. Ces activités visent à renforcer les liens et à encourager les jeunes à envisager une carrière dans la police.

Les membres participent activement aux événements communautaires, dont les Jeux d'été micmacs 2017 à Wagmatcook. Cet événement a permis aux employés de participer aux compétitions aux côtés des membres de la collectivité, de mettre en valeur la GRC et de discuter avec les Aînés et les jeunes. Des recruteurs étaient sur place pour mettre en valeur les avantages d'une carrière au sein de la GRC.

Deux fois par année, la GRC organise une formation sur les perceptions autochtones. Ce cours de cinq jours permet aux employés d'apprendre l'histoire du peuple micmac de la Nouvelle-Écosse et d'explorer la sensibilisation culturelle dans les collectivités micmaques de la Nouvelle-Écosse. Pendant le cours, Jane Abram, Aînée et survivante des pensionnats indiens, relate son expérience personnelle et participe aux discussions et aux enseignements. La professeure et auteure Jane McMillan parle de la condamnation injustifiée de Donald Marshall et du jugement de la Cour suprême qui a changé les droits de pêche des Autochtones partout au Canada. Ce cours donne l'occasion de participer à une suerie, à une cérémonie du calumet et à une cérémonie de purification. La formation porte sur le sac de plantes médicinales, les enseignements sur la médecine traditionnelle et les expositions culturelles, où les employés apprennent la signification cérémoniale et historique des médicaments, des paniers, des piquants de porcs-épics et de la plume d'aigle.

Aider la Première Nation de Pictou Landing à se prendre en charge grâce à des activités de mieux-être

La gendarme Shaylene Sutherland du District du comté de Pictou de la GRC, en partenariat avec la Première Nation de Pictou Landing et le Centre de santé de Pictou Landing, a coordonné deux activités de fin de semaine pour des membres de la Première Nation. En mai, ils ont organisé une retraite sous le thème de la promotion du mieuxêtre afin d'aider les garçons adolescents de 14 à 18 ans à se prendre en charge. Une autre retraite, destinée aux hommes, a eu lieu en novembre.

Les retraites faisaient la promotion des choix sains et de la prévention de la violence, plus particulièrement la violence familiale. Des dirigeants de la Première Nation de Pictou Landing ont reçu une formation et participé à l'animation du programme jeunesse.

« Grâce à des outils d'enseignement adaptés à la culture, nous voulons aider les jeunes à développer leur propre code d'honneur axé sur la prévention de la violence, la confiance, l'estime de soi et l'identité culturelle », a déclaré la gend. Sutherland. « Ce code d'honneur guidera les participants pendant le camp et, on l'espère, pendant toute leur vie. »

Les deux retraites incluaient une cérémonie d'attribution d'un nom et un cercle de la parole, ainsi que des discussions sur divers sujets, dont les causes à l'origine de la violence, les relations, la toxicomanie et les mécanismes d'adaptation. Les participants ont mis la main à la pâte et fabriqué des tambours et des foènes à anguille. La retraite pour les hommes incluait également une suerie.

Les organisateurs espèrent que ces retraites peuvent servir de modèle à des événements similaires au sein d'autres collectivités des Premières Nations, puisque les participants bénéficient de la promotion du mieux-être et que ces retraites permettent à la GRC d'améliorer ses relations avec les collectivités autochtones.

Enquêtes internationals

La criminalité ne connaît pas de frontières. C'est pourquoi les enquêtes de la GRC chevauchent si souvent les administrations municipales, provinciales et nationales et des pays étrangers. Pour garantir le succès de ces enquêtes très complexes, il faut prévoir et comprendre les tendances de la criminalité, collaborer et échanger des renseignements avec les partenaires et organismes d'application de la loi et mener des enquêtes secrètes ou non dans le but d'arrêter le plus grand nombre possible de criminels.

En février, dans le cadre de l'Opération Halfpenny, le Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé de la GRC en NouvelleÉcosse a démantelé un réseau de trafic de drogue lié à la Colombie. L'enquête de 18 mois a permis d'empêcher que plus d'une tonne de cocaïne se retrouve dans nos rues. Six hommes ont été accusés de multiples infractions de trafic de drogue et de complot en vue d'importer de la drogue.

Les membres de la GRC ont arrêté quatre hommes de la Nouvelle-Écosse et de deux hommes de l'Ontario. Pendant les perquisitions aux domiciles des quatre Néo-Écossais, la police a saisi 25 armes à feu, une quantité importante de munitions, trois armes prohibées, un véhicule volé, une quantité importante de hachich, de l'argent et de l'équipement tactique.

Andrew Francis Frank de West Arichat et Donald Gordon Mugford de Baddeck, en Nouvelle-Écosse, ont été accusé de multiples infractions liées au trafic de drogue et au complot en vue d'importer de la cocaïne. Douglas Eric Andrew Fredericks de Hubley, en Nouvelle-Écosse, Jacek Mucha d'Oakville, en Ontario et Raymond J.Y. Lachapelle de Hawkesbury, en Ontario, ont été accusés de multiples infractions liées au complot en vue de faire le trafic de drogue et d'importer de la cocaïne. Wayne Bennie Mury d'Arichat, en Nouvelle-Écosse, a été accusé de trafic de cocaïne et de possession de cocaïne en vue d'en faire le trafic.

Tout au long de l'enquête qui a duré un an et demi, la GRC en Nouvelle-Écosse a collaboré avec l'Agence des services frontaliers du Canada, le Service de renseignements criminels de la NouvelleÉcosse et l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien. La GRC en Alberta, en ColombieBritannique, au Nouveau- Brunswick, en Ontario, au Québec et en Saskatchewan a également participé à l'enquête.

L'affaire est devant les tribunaux.

Arrêté au Venezuela Steven Skinner est extradé au Canada en vertu d'un mandat d'arrestation international pour meurtre au second degré

En avril 2011, Stacey Adams a été retrouvée sans vie dans une résidence à Lake Echo. Dans les mois qui ont suivi son décès, la police a lancé un mandat d'arrestation international à l'endroit de Steven Douglas Skinner pour meurtre au second degré. Steven Skinner était en liberté sous condition au moment du meurtre et faisait face à des accusations de voies de fait graves, de séquestration, d'agression armée, de profération de menaces et de possession d'une arme dans un dessein dangereux, résultant d'un incident survenu en juillet 2009 à Lower Sackville.

Pendant que Steven Skinner était en cavale, les enquêteurs ont analysé les indices et les pistes et ont suivi sa trace. Il a été placé sur la liste des criminels les plus recherchés d'INTERPOL, car il utilisait des pseudonymes et se déplaçait d'un pays à un autre pour échapper à la police.

Le 15 mai 2016, alors qu'il était allongé sur une plage du Venezuela, Steven Skinner, 44 ans, a été arrêté par la police de Margarita Island. Après son arrestation, le processus d'extradition d'un an a commencé. Le District d'Halifax de la GRC et le Service de police régional d'Halifax ont ensuite collaboré avec le gouvernement du Venezuela, la police du Venezuela, le ministère de la Justice, INTERPOL et les ambassades du Canada et du Venezuela pour ramener M. Skinner en Nouvelle-Écosse.

Le 17 juin 2017, M. Skinner a été extradé sous escorte policière à Halifax. Dans les jours qui ont suivi, il a comparu devant le tribunal pour répondre à une accusation de meurtre au second degré. L'affaire est toujours devant les tribunaux.

Trois personnes accusées en lien avec un réseau international de vol de homard et de fraude

L'industrie du homard peut être très lucrative, et c'est le gagne-pain de beaucoup de Néo-Écossais. Alors, quand la GRC a mis au jour un réseau international de vol de homard et de fraude, elle savait que son impact pourrait être dévastateur sur les pêcheurs et le reste de la collectivité.

En juillet 2015, les membres du Groupe des crimes de rue du comté de Shelburne et la Section des crimes graves et du crime organisé de la Nouvelle-Écosse ont entamé une enquête complexe de 27 mois en collaboration avec des organismes partenaires. La GRC avait reçu des renseignements concernant un homme de Shag Harbour qui aurait fraudé une entreprise de transformation de homard du comté de Shelburne pour 175 000 $ pendant la saison de pêche précédente. Pendant l'enquête, les agents ont recueilli des preuves indiquant que d'autres entreprises avaient aussi été ciblées. Une entreprise de Barrington a été victime d'une fraude de plus de 500 000 $, une entreprise de Shelburne a été victime d'une fraude de 1,7 million de dollars, et une entreprise taïwanaise a été victime d'une fraude de plus de 250 000 $.

« Ces personnes menaient des opérations sophistiquées qui ont nécessité de nombreuses ressources policières et une grande expertise », a déclaré l'inspecteur Dan Morrow, officier responsable du District de Kings de la GRC. « Les accusés avaient beaucoup de contacts et une grande influence sur les marchés locaux, nationaux et internationaux des fruits de mer. »

Trois hommes ont été accusés à la suite de l'enquête.

• Terry Dale Banks, de Shag Harbour, fait face à quatre accusations de fraude de plus de 5 000 $ et trois accusations de vol de plus de 5 000 $
• Wayne Lawrence Banks, de Shag Harbour, fait face à trois accusations de fraude de plus de 5 000 $ et trois accusations de vol de plus de 5 000 $
• Christopher Olen Malone, de Port Clyde, fait face à une accusation de fraude de plus de 5 000 $ et de vol de plus de 5 000 $

Terry Dale Banks a été condamné à quatre ans de prison et à verser 2,5 millions de dollars à sa libération. Wayne Lawrence Banks et Christopher Olen Malone doivent comparaître le 6 juin 2018 à la Cour provinciale de Yarmouth.

L'inspecteur Morrow pense que si ces activités frauduleuses s'étaient poursuivies, elles auraient pu nuire à l'économie et à l'industrie des fruits de mer en Nouvelle-Écosse. « Différents partenaires et organismes ont uni leurs forces pour mettre un terme à cette activité illégale », a-t-il précisé.

La GRC remercie Pêches et Océans Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, l'Agence du revenu du Canada, le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), le Groupe de gestion juricomptable (GGJ) et le ministère des Pêches et de l'Aquaculture de la NouvelleÉcosse pour leur aide tout au long de l'enquête.

Le capitaine d'un voilier est condamné à 13 ans de prison pour avoir fait entrer de la cocaine dans le comté de Lunenburg

Lorsqu'un voilier de neuf mètres en provenance des Caraïbes a accosté à Lunenburg, les plans d'importation de cocaïne de deux personnes ont été freinés quand la GRC a procédé à leur arrestation pour trafic et importation de drogue.

Des agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont découvert la drogue pendant une inspection de routine du bateaudans le comté de Lunenburg. Ils ont trouvé plusieurs briques qu'ils présumaient être de la cocaïne, dissimulées dans le bateau. L'ASFC a contacté le Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé de la GRC en Nouvelle-Écosse afin qu'il poursuive l'enquête avec l'aide de la GRC du District de Lunenburg et du Service de police régional d'Halifax.

La police a saisi 273 kilos de cocaïne, ainsi qu'un véhicule. Jacques John Grenier, de Nouvelle-Écosse, et Luc Chèvrefils, de Montréal, ont été accusés de possession, de trafic et de complot en vue d'importer de la cocaïne. John Grenier a en plus été accusé d'importation de cocaïne et, en avril 2018, il a été condamné à 13 ans de prison. Luc Chèvrefils doit subir son procès en août 2018.

« Il s'agit d'une saisie considérable, et le succès de cette détection est le fruit d'un excellent travail », a déclaré le surintendant Alfredo Bangloy, officier responsable de la Police fédérale de la GRC en Nouvelle-Écosse. « En travaillant ensemble et en partageant nos renseignements, nous arrivons à cibler les criminels qui continuent d'essayer d'introduire de la drogue en contrebande dans notre province. »

Opération Halse : 12 personnes accusées dans le comté de Lunenburg

La collaboration des services de police a permis d'éviter que des drogues et des armes dangereuses se retrouvent sur la rue dans le comet de Lunenburg.

La GRC a lancé l'Opération Halse pour donner suite aux préoccupations exprimées par des membres de la collectivité relativement à la vente de drogues dans leur quartier. Plus de 25 agents ont participé à l'enquête de trois mois, qui était dirigée par la GRC du District de Lunenburg.

L'enquête a donné lieu à de multiples accusations de possession de drogues et d'armes contre 12 personnes. Les accusations incluent le trafic de cocaïne, d'hydromorphone, de médicaments d'ordonnance et de cannabis, et la possession d'une arme dans un dessein dangereux.

Le s.é.-m. Stephen MacQueen, chef du District du comté de Lunenberg de la GRC a déclaré que « grâce aux personnes qui ont travaillé ensemble dans le cadre de l'Opération Halse, nous avons pu empêcher que des drogues et des armes se retrouvent dans notre collectivité et entre les mains des jeunes »

Avez-vous entendu parler de l'hameçonnage par SMS, du kidnapping virtuel et du Web caché?

Où se trouve le Web caché, et comment les gens peuvent-ils y accéder? Comment savoir si quelqu'un l'utilise?

On ne tombe pas accidentellement sur le Web caché. C'est un geste délibéré qui nécessite un logiciel d'accès spécial.

Dans le Web caché, les gens ont accès à des sites Web et à d'autres services par le biais d'un navigateur, comme dans le Web normal. La différence, cependant, est que le Web caché est un lieu où beaucoup de gens se livrent à des activités criminelles. Sur des marchés spéciaux, on vend et on achète de la drogue, des renseignements sur les cartes de crédit, des armes à feu et beaucoup d'autres produits illégaux. La liste d'activités criminelles dans cet espace est sans fin.

La GRC est présente dans cet espace, comme les autres services et organismes de police du monde entier. Les policiers participent aux enquêtes sur le Web caché de la même façon qu'ailleurs.

Il faut savoir que si vous allez sur le Web caché, vous compromettez gravement votre sécurité personnelle et vous vous exposez à de grands risques de par votre seule présence. Les marchés du Web caché ne sont pas exploités par des entreprises légitimes. En conséquence, votre ordinateur, votre identité, votre caméra Web, vos renseignements personnels et vous-même ne bénéficiez d'aucune protection. Les pirates informatiques s'en donnent à coeur joie dans cet espace.

Si quelqu'un chez vous accède au Web caché, vous le saurez parce qu'il utilise un navigateur Tor; en effet, les navigateurs traditionnels ne permettent pas de faire des recherches sur le Web caché. De plus, beaucoup de sites sur le Web caché utilisent le domaine .onion au lieu de .ca ou .com comme les sites réguliers.

En quoi consiste l'hameçonnage par SMS?

De nombreux Néo-Écossais ont été victimes d'escroqueries perpétrées au moyen de l'hameçonnage par SMS. Vous recevez un message texte sur SMS ou un numéro de téléphone sur votre cellulaire, et tout semble légitime. Or, quelqu'un essaie de vous faire cliquer sur un lien ou révéler des renseignements personnels.

Il semble que les gens se méfient moins des textos que des courriels. Ils sont conscients de risques qu'ils prennent s'ils cliquent sur des liens envoyés dans un courriel, mais moins lorsque les liens sont envoyés par texto. Nous avons vu de multiples cas où les gens répondent à des textos et cliquent sur les liens où ils fournissent des mots de passe en ligne, leur numéro d'assurance sociale et de l'information sur leurs cartes de crédit. Lorsque vous avez transmis cette information et que les fraudeurs l'obtiennent, ils peuvent faire une demande de crédit en votre nom. C'est une épreuve très difficile à traverser.

Si vous recevez un message et que vous n'êtes pas inscrit à ce service, effacez-le. Si le SMS provient d'un numéro qui ne ressemble pas à un numéro de téléphone, par exemple « 5000 », effacez-le. En général, ne répondez pas aux textos en provenance de personnes ou de numéros que vous ne connaissez pas.

Comment peut-on être kidnappé virtuellement? Je ne comprends pas comment c'est possible.

Le kidnapping virtuel est bien réel au Canada et les victimes ont dit que cette expérience avait été pétrifiante. Les kidnappeurs virtuels ciblent les gens qui voyagent ou qui vivent à l'étranger loin de leur famille et qui utilisent des appareils technologiques, comme les cellulaires ou les ordinateurs, pour rester en contact avec leurs proches. Le but est de couper la personne de sa famille, puis de faire croire à la famille que la personne a été kidnappée et de demander une rançon pour rétablir le contact.

Ces escrocs contactent la famille d'une personne en affirmant qu'ils l'ont kidnappée, et ils menacent de la blesser ou de la tuer si une rançon n'est pas versée. Dans la plupart des cas, la personne présumément kidnappée vit ou voyage à l'extérieur du pays.

Au même moment, les escrocs (qui se font souvent passer pour des représentants gouvernementaux) ciblent la pesonne qui voyage ou qui est loin de sa famille. Ils lui disent qu'elle est impliquée dans un crime dans son pays d'origine, puis la forcent à prendre une série d'actions en lui disant que si elle refuse, il arrivera malheur à sa famille. La victime se faire dire de se cacher et de ne pas utiliser son cellulaire, les medias sociaux ou Internet, et de ne pas contacter sa famille. En suivant ces instructions, la victime est coupée de sa famille, et celle-ci croit donc au kidnapping.

Souvent, les familles envoient de l'argent par virement télégraphique à un numéro dans un pays étranger afin de rétablir le contact avec leur proche. Les gens doivent être au courant de cette escroquerie, particulièrement les étudiants qui vivent souvent loin de leur famille.

Les gens qui sont victimes de cette escroquerie doivent raccrocher et essayer de contacter leur proche immédiatement ou appeler la police locale.

La GRC en Nouvelle-Écosse démantèle un réseau de traite de personnes à l'échelle du Canada

La GRC en Nouvelle-Écosse a fait équipe avec des services de police à l'échelle du pays afin de démanteler un réseau national de traite de personnes et d'arrêter trois hommes dans le cadre de l'Opération Hellbender. Pendant l'enquête menée par le Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé de la GRC en Nouvelle-Écosse en partenariat avec le Service de police régional de Niagara, la GRC a porté de nombreuses accusations de traite de personnes et d'infractions liées aux armes à feu contre un homme et identifié plusieurs victimes.

En avril 2016, la GRC a reçu de l'information selon laquelle des hommes originaires de Nouvelle-Écosse vivaient maintenant en Ontario et se livraient à la traite et à l'exploitation sexuelle de femmes de la Nouvelle-Écosse à l'échelle du Canada.

Des agents de la GRC de la Nouvelle-Écosse ont sillonné le Canada pour retrouver les victimes originaires de la Nouvelle-Écosse. En raison de la complexité de l'enquête, ils ont travaillé avec des enquêteurs de la GRC en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, en Ontario, au Québec et à TerreNeuveetLabrador, et avec le Service de police régional d'Halifax, le Service de police régional de Niagara Police, le Service de police régional de York et le Service de police de Toronto.

Le 27 mars 2017, le Service de police régional de Niagara a procédé à l'arrestation de Lorenzo Trevor Thomas, de St. Catharines, en Ontario, et perquisitionné une résidence à St. Catharines. Les policiers ont saisi une arme de poing de calibre .45 chargée. M. Thomas a été accusé de nombreuses infractions, dont les suivantes : traite de personnes, obtention d'un avantage matériel provenant de la traite de personnes, obtention d'un avantage matériel provenant de la prestation de services sexuels, publicité de services sexuels, voies de fait, possession de biens criminellement obtenus, usage négligent d'une arme à feu, possession d'une arme dans un dessein dangereux, défaut de se conformer à une ordonnance d'interdiction et défaut de se conformer à une ordonnance de probation.

Le 25 août 2017, la GRC en Nouvelle-Écosse a procédé à l'arrestation d'un deuxième homme à Upper Onslow, en Nouvelle-Écosse. Un troisième homme a été arrêté le 27 août 2017 à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse.

« Les enquêtes sur la traite de personnes sont complexes, car elles reposent souvent sur la dénonciation provenant des victimes », a expliqué l'officier responsable de la Police fédérale, le surintendant Alfredo Bangloy. « Ces victimes sont généralement isolées, amenées loin des leurs, et elles craignent pour leur sécurité. Nous essayons de secourir les victimes de ce crime et de leur fournir les ressources et l'aide dont elles ont besoin pour rompre le cycle de la violence. »

La GRC en Nouvelle-Écosse a créé une ligne de dénonciation pour les personnes qui pensent être victimes de la traite de personnes ou connaissent quelqu'un qui en est victime. Elle a reçu plus de 20 appels et de nombreux indices utiles grâce à cette ligne.

L'affaire de M. Thomas est encore devant les tribunaux, et l'enquête sur les deux autres hommes se poursuit.

La traite de personnes – indices

La traite de personnes est l'exploitation de personnes (de sexe féminin ou masculin), notamment l'exploitation sexuelle sous diverses formes et le travail forcé, par le contrôle, la force, l'intimidation ou la tromperie. Quelques indices à surveiller :

• Constamment devoir se rapporter à quelqu'un par téléphone cellulaire, répondre très rapidement à un appel ou à un message texte
• Être escorté et/ou surveillé
• Se retrouver isolé de sa famille et de ses amis
• Pièce d'identité manquante
• Change fréquemment d'adresse et/ou demeure dans un hôtel
• Aucune preuve d'emploi légitime
• Blessures ou ecchymoses non expliquées
• Nouveaux tatouages (marquage ou signe d'appartenance)
• Changements de l'apparence physique (ongles manucurés et cheveux coiffés, par exemple)
• Cadeaux inexpliqués
• Nouveaux vêtements (lingerie fine, chaussures ou sacs à main de marque)

Si vous êtes ou avez été victime de la traite de personnes, ou si vous soupçonnez qu'une de vos connaissances est victime de ce crime, composez le 1-800-803-RCMP. Si vous pensez que quelqu'un est en danger, composez le 911.

Perturbation et démantèlement des bandes de motards criminalisées en Nouvelle-Écosse

Les policiers sont prêts pour la présence accrue de bandes de motards criminalisées en Nouvelle-Écosse

Deux membres d'une bande de motards criminalisée chevauchant leur moto entourent une voiture dans la circulation et commencent à faire rugir leur moteur. Ils restent à hauteur de la voiture sur plusieurs kilomètres en zigzaguant autour d'elle jusqu'à une maison, en montrant bien que la route leur appartient.

Les tactiques d'intimidation de membres de groupes de motards criminels (communément appelés « bandes de motards criminalisées ») sont de plus en plus courantes en Nouvelle-Écosse. Les signalements vont de l'intimidation de citoyens sur les routes à des motards qui ont recours à des menaces de violence contre ceux qu'ils estiment être sur leur territoire. Les forces de l'ordre de la province mettent sans cesse en commun des renseignements à propos des tendances propres aux bandes de motards criminalisées, notamment leur activité criminelle, leur potentiel de violence et les mesures que leurs membres prennent pour tenter de se soustraire au regard des responsables de l'application de la loi. Comme beaucoup d'organismes d'application de la loi au Canada, en partenariat avec des corps policiers municipaux participants, la GRC en Nouvelle-Écosse a un groupe spécialisé d'agents qui suivent les faits et gestes des bandes de motards criminalisées, mènent des enquêtes et mettent en oeuvre des mesures de répression. En collaboration avec le Criminal Intelligence Service of Nova Scotia (le CISNS, ou Service du renseignement criminel de la Nouvelle-Écosse), ces agents sont guidés dans leurs tâches par les stratégies nationales et provinciales de lutte contre les bandes de motards criminalisées afin d'opposer une réaction ciblée à ces individus. Depuis 2016, les agents en Nouvelle-Écosse se concentrent sur l'éducation de leurs partenaires et des représentants politiques sur la présence locale de bandes de motards criminalisées et ses répercussions pour la société.

« Ce sont des mythes que ces motards tiennent d'autres criminels hors de nos collectivités ou qu'il s'agit de bons citoyens qui ne font que se promener à moto et amasser des fonds pour des oeuvres de bienfaisance, dit l'inspecteur Dominic Clamp du Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé de la Nouvelle-Écosse. Les gens commencent à les voir pour ce qu'ils sont. D'après des enquêtes menées par la GRC et nos partenaires des forces de l'ordre ici et à la grandeur du Canada et les accusations criminelles qui ont été portées, il est clair que ces groupes se livrent à des activités criminelles. »

Comment pouvez-vous aider?

« Nous demandons aux gens d'appeler la police et de dénoncer les activités suspectes ainsi que de préciser quand et où ils voient les membres de ces groupes criminels, dit Clamp. Les gens devraient faire part de toute activité de groupes de motards criminels à leur service de police local. Les membres de ces groupes assistent à des activités sociales ou de financement pour tenter de se faire passer pour de bons voisins. Pourtant la vérité est tout autre. »

On donne souvent aux membres de groupes de motards criminels le surnom de « one percenter » (membres du club des 1 %) afin de les distinguer des 99 % des motards qui sont des citoyens respectueux de la loi. Ils portent souvent un logo et des « couleurs », un uniforme qui permet de reconnaître les membres. Le plus souvent, les « couleurs » comprennent une veste de cuir avec le logo du club dans le dos ainsi que d'autres écussons et épinglettes sur le devant. Ces gens se réunissent et font respecter leurs propres règles, souvent en recourant à la violence. Quiconque aurait des renseignements au sujet d'observations ou d'activités illégales de groupes de motards criminels est invité à appeler service de police local. Si vous croyez courir un danger imminent, faites le 911.

L'arrestation de deux membres des Hells Angels perturbe les activités de cette bande en Nouvelle-Écosse

L'arrestation de deux membres des Hells Angels pour trafic de drogue et l'exécution de mandats de perquisition dans deux maisons et dans le repaire des Hells Angels en novembre ont porté un coup très dur aux activités de cette bande de motards criminalisée (BMC) en Nouvelle-Écosse.

Avant ces arrestations, des enquêteurs de l'Équipe intégrée multidisciplinaire – une équipe d'agents de la GRC spécialisés dans les activités des motards criminels – ont mené une enquête de neuf mois. Les agents ont exécuté des mandats de perquisition dans une résidence en Nouvelle-Écosse, une autre en Ontario et un repaire de motards à Musquodoboit Harbour. Ils ont saisi de la cocaïne et d'autres drogues illégales, de l'argent, un fusil à canon scié, des objets associés aux motards criminalisés, des téléphones cellulaires et des appareils électroniques. Les arrestations et les saisies ont confirmé le fait que quand les bandes de motards criminalisées s'établissent dans un lieu, on constate une augmentation du trafic de drogue et de criminalité.

Paul Francis Monahan, 61 ans, d'Halifax, un acolyte (« hangaround ») des Hells Angels en NouvelleÉcosse, et Mark David Heickert, 48 ans, d'Orillia, un membre à part entière du chapitre d'Oshawa, ont été accusés de trafic de marijuana et de méthamphétamines, de possession de produits de la criminalité et de complot en vue de faire le trafic de la cocaïne.

Grâce à cette enquête, le repaire des Hells Angels à Musquodoboit Harbour a été fermé, et les membres du chapitre Nomads en Nouveau-Brunswick n'ont plus de base d'opérations.down in Musquodoboit Harbour, and Nova Scotia members of the New Brunswick Nomad Chapter no longer have a base of operations.

En coulisse : Service intégré d'analyse et de reconstitution des collisions de la GRC

Lorsqu'une collision survient, elle laisse une traînée d'indices que les enquêteurs du Service intégré d'analyse et de reconstitution des collisions (SIARC) peuvent analyser pour comprendre ce qui est arrivé. Les enquêteurs en reconstitution de collisions se rendent sur les lieux d'un accident sur demande pour aider à déterminer les causes de l'accident et les facteurs à l'origine des collisions causant des blessures fatales et graves.

Lorsqu'ils arrivent sur les lieux de l'accident, ces enquêteurs recherchent et trouvent les preuves liées à la collision, y compris les débris, les dommages subis par les véhicules, l'état de la chaussée, les facteurs environnementaux et les traces de pneus.

« Nous recherchons tout particulièrement les traces de pneus », explique le gestionnaire du Programme de reconstitution des collisions, le serg. Chris Romanchych. « Ces traces nous fournissent une description détaillée de ce qui s'est produit juste avant, pendant et après la collision. »

Les traces de pneus révèlent le sens du déplacement des véhicules et leur emplacement avant la collision, ainsi que la distance parcourue après la collision. Ces traces fournissent aux enquêteurs en reconstitution l'information dont ils ont besoin pour déterminer la vitesse des véhicules et les véhicules impliqués dans la collision.

Les spécialistes en reconstitution utilisent des cônes numérotés pour marquer l'emplacement les éléments de preuve. Ensuite, ils font des photographies, prennent des notes et utilisent le matériel d'arpentage pour mesurer la distance entre les preuves. S'il y a des images video ou d'autres données électroniques sur la collision, ils examinent aussi cette information.

Utiliser les mathématiques et l'art pour comprendre les collisions

Les spécialistes en reconstitution analyseront la preuve pour déterminer la dynamique d'un véhicule pendant la collision. Cette analyse peut montrer si le conducteur a freiné ou accéléré, par exemple. La preuve peut servir à déterminer les valeurs de friction et à calculer la vitesse, le temps et la distance, par exemple. Ces renseignements aident les spécialistes en reconstitution à déterminer ce qui s'est passé.

Les enquêteurs en reconstitution dessinent un croquis à l'échelle des lieux de l'accident et peuvent l'utiliser pour calculer la vitesse au moment de la collision et pour démontrer où et comment les véhicules se trouvaient avant, pendant et après la collision. Ce croquis peut aussi fournir une représentation visuelle du lieu où la collision a eu lieu sur la route.

Présenter les résultats

Lorsque les preuves ont été analysées et interprétées, les enquêteurs en reconstitution rédigent un rapport technique qui contient des conclusions sur les facteurs comme la vitesse des véhicules, le port ou le non-port de la ceinture de sécurité par les occupants, les points d'impact sur les véhicules et les causes de la collision, y compris si un acte criminel a eu lieu.

« En tant que spécialistes en reconstitution, notre objectif est de montrer pourquoi et comment une collision s'est produite », précise le serg. Romanchych. « Avec cette information, l'enquêteur-chef peut décider de déposer des accusations criminelles, s'il y a lieu. »

Les experts en reconnaissance de drogues savent si vous conduisez sous l'effet de la drogue

Une femme est assise, silencieuse, dans une cellule de la GRC. Elle vient d'être arrêtée parce qu'elle était soupçonnée de conduite avec facultés affaiblies. Un agent procède à un test et l'appareil ne détecte aucune alcoolémie. Puisque l'agent croit que la femme a les facultés affaiblies, il faut faire appel à un expert en reconnaissance de drogues (ERD). Cet expert utilise des connaissances spécialisées pour déterminer si la femme avait les facultés affaiblies par la drogue et, le cas échéant, pour déterminer le type de drogue qu'elle a consommée.

Test de détection des facultés affaiblies

L'alcool et la drogue peuvent affaiblir les facultés nécessaires à la conduite d'un véhicule. S'ils soupçonnent qu'un conducteur a les facultés affaiblies par la drogue ou l'alcool, les membres de la GRC peuvent exiger un test de sobriété normalisé (TSN) sur le terrain ou une évaluation par un expert en reconnaissance de drogues (ERD).

Le TSN est une série de trois tests qui servent à déterminer si un conducteur a les facultés affaiblies par l'alcool et/ou la drogue. Si le membre fait passer le test et croit que le suspect a les facultés affaiblies par la drogue, il demande à un ERD de faire une évaluation plus poussée. L'évaluation par l'ERD vérifie l'intoxication et permet de déterminer le type de drogue qui cause l'affaiblissement des facultés.

Les TSN et les évaluations par les ERD forment le Programme de classification et d'évaluation des drogues, un programme global dirigé par la GRC au nom des autres services de police canadiens.

Devenir un expert en reconnaissance de drogues à la GRC

Le gend. Chad Morrison est le coordonnateur du Programme de classification et d'évaluation des drogues pour la GRC en NouvelleÉcosse. Selon lui, les évaluations par les ERD sont infaillibles : « Il est impossible de tricher à un de ces tests. Les drogues provoquent des changements physiologiques qui échappent à notre contrôle. Le corps ne ment pas. »

Si l'accès légal au cannabis est une chose nouvelle, la conduite avec facultés affaiblies par la drogue est illégale et continuera de l'être. En 2017, la GRC en Nouvelle-Écosse est intervenue dans 14 collisions ayant causé un décès et où un conducteur avait les facultés affaiblies. La vie est précieuse, et les ERD aident à protéger les Néo-Écossais contre ce genre de tragédie en retirant les conducteurs aux facultés affaiblies de la circulation.

Pour devenir un ERD, les membres de la GRC doivent suivre une formation de 80 heures incluant un volet en classe et un volet pratique où ils s'exerceront à faire passer des tests à des volontaires aux facultés affaiblies. Chez les gens ayant des facultés affaiblies, on observe des changements au niveau de la coordination, du tonus musculaire, de la pression artérielle, du pouls et du mouvement des yeux. Les ERD agréés doivent renouveler leur agrément tous les deux ans.

En Nouvelle-Écosse, plus de 200 membres de la GRC ont reçu une formation pour procéder au TSN. Par ailleurs, plus de 25 membres ont suivi une formation en reconnaissance de drogues. La GRC en Nouvelle-Écosse forme également les agents des services de police municipaux et provinciaux sur le TSN et l'évaluation par l'ERD, de même que des employés de l'Agence des services frontaliers du Canada et de Parcs Canada.

Contribuer à la sécurité routière en 2018 et après

La conduite avec facultés affaiblies est une menace importante pour la sécurité routière. La GRC en Nouvelle-Écosse continue d'investir dans la formation et l'éducation afin d'assurer la sécurité des NéoÉcossais. En 2018 et 2019, nous augmenterons le nombre d'agents formés comme ERD et pour procéder au TSN afin d'être prêts pour ce qui nous attend.

La conduite avec facultés affaiblies est inacceptable, et elle ne sera jamais tolérée en Nouvelle-Écosse.

Les chiens détecteurs de restes humains aident à fournir des réponses aux familles affligées

C'est le printemps, et l'équipe cynophile en détection de restes humains de la GRC en Nouvelle-Écosse, composée de Doc et du gendarme Brian Veniot, effectue une recherche dans un secteur boisé de Nouvelle-Écosse. Doc colle son nez sur le sol humide et le gend. Veniot l'observe à la recherche d'indices. Un citoyen a trouvé un crâne dans les bois, et l'équipe a été appelée avec d'autres membres de la GRC en vue de trouver d'autres restes.

Doc s'arrête devant ce qui ressemble à un tas d'ossements de chevreuil. Le gend. Veniot sépare les os, et les étale devant Doc. Doc se couche devant un des os et regarde le gend. Veniot – signe qu'il a trouvé des restes humains. Le médecin légiste recueille les ossements et confirme plus tard qu'il s'agit d'ossements humains.

Les restes sont ceux d'une personne disparue, et le décès n'est pas considéré comme suspect. En trouvant les ossements, Doc a trouvé le chaînon manquant qui était nécessaire pour confirmer que la personne est décédée et clore le dossier.

Doc et le gend. Veniot font équipe depuis 2012. Le berger allemand a d'abord été formé à la détection d'explosifs, puis, en 2015, à la détection des restes humains aussi. Ils sont basés au quartier général de la GRC à Dartmouth en Nouvelle-Écosse, mais comme il s'agit de la seule équipe cynophile de détection de restes humains de la GRC dans la région du Canada atlantique et d'une des quatre équipes du genre au Canada, ils sont prêts à voyager partout au pays pour aider aux enquêtes.

Le duo s'entraîne régulièrement dans des endroits différents pour exposer Doc aux odeurs humaines à plusieurs stades de décomposition.

« L'odeur des restes humains dans la forêt est très différente de celle des restes recouverts par la cendre après un incendie. J'entraîne Doc à détecter des restes dans une foule de milieux afin qu'il puisse travailler partout, explique le gend. Veniot. Les incendies ont beaucoup d'odeurs. Imaginez tout ce qui est dans votre maison; chaque article a une odeur particulière. Imaginez ensuite leur odeur lorsqu'ils ont brûlé. C'est beaucoup de travail, mais Doc peut trouver des restes humains dans ces situations. »

Doc peut aussi trouver des corps enterrés. En piochant le sol pour en libérer l'air, le gend. Veniot fournit à Doc ce dont il a besoin pour déterminer si des restes humains se trouvent sous la surface. La formation se poursuit grâce à un partenariat avec le bureau du médecin légiste. La GRC en NouvelleÉcosse et le médecin légiste ont un protocole d'entente dans le cadre duquel des proches peuvent faire don de restes humains à l'équipe de détection des restes humains, après l'autopsie. Les restes sont conservés au bureau du médecin légiste jusqu'à leur utilisation. Ils sont alors placés dans un sac en plastique troué et placés dans différents environnements où Doc doit les trouver.

L'experte judiciaire Natasha Dilkie joue également un rôle dans la formation de l'équipe en apportant son expertise scientifique sur la meilleure façon d'exposer Doc à des odeurs et à des scénarios différents.

L'équipe cynophile de détection de restes humains peut aider à apporter des réponses aux gens qui ont perdu un être cher.

« Permettre aux familles affligées de faire leur deuil est l'une des choses les plus importantes que nous pouvons faire. Pour bien des familles, le processus du deuil ne peut pas commencer tant que l'être cher n'a pas été retrouvé », explique le Dr Matthew Bowes, médecin légiste en chef de la Nouvelle-Écosse. « L'utilisation du chien détecteur de restes humains est une réussite éclatante et nous sommes heureux de poursuivre ce partenariat avec la GRC. »

Un centre de formation de classe mondiale pour la GRC en Nouvelle-Écosse

Un membre de la GRC s'adresse à un homme qui s'est barricadé dans sa maison avec un fusil de chasse. Le membre lui demande calmement de sortir de la maison. Tout près, un autre membre prépare le signal d'arrestation de l'homme lorsqu'il se rendra. Ce n'est pas la vraie vie, mais au Centre de formation de la GRC à Dartmouth, en NouvelleÉcosse, on s'y croirait.

Depuis mai 2016, les membres la GRC s'exercent dans le cadre de scénarios réalistes grâce à une formation interactive et pratique dans des installations spécialement conçues pour le perfectionnement des membres. Il s'agit de l'un des deux centres de formation à temps plein au pays où les membres peuvent améliorer leurs compétences ou en acquérir de nouvelles. Des instructeurs chevronnés offrent la formation dans un environnement simulé, mais réaliste. Les scénarios incluent la réaction aux menaces immédiates, comme dans les situations de prise d'otages, de fusillades dans les écoles et d'intervention lors de contrôles routiers à risque élevé. Tout au long de la formation, les membres peaufinent leurs compétences opérationnelles, notamment pour les arrestations et le protocole de recours aux armes.

Ce centre ultramoderne est situé à quelques minutes à peine du quartier général de la GRC en NouvelleÉcosse. Il abrite une salle de classe interactive, un grand gymnase, une aire de formation sur les contrôles routiers et un étage réservé aux formations de mise en situation dans des écoles et bureaux. Le centre fonctionne au maximum de sa capacité, offrant une formation spécialisée aux agents du début mai la fin de novembre chaque année. Le reste du temps, il est utilisé pour d'autres besoins en formation.

La GRC en Nouvelle-Écosse est très fière de ce centre qui continuera de fournir une formation de premier ordre aux policiers. « Nous offrons aux membres une formation progressive dans un lieu central de la province », explique le serg. Lorne Morrison du Groupe de la formation de la GRC. « Il est équipé de tout ce dont nous avons besoin et il permet aux instructeurs de déployer des scénarios réalistes dans un environnement sûr et contrôlé. Nous sommes très chanceux de l'avoir ici. »

Construction, agrandissement et rénovation : des investissements dans les infrastructures pour la GRC de l'avenir

En 2017, on a annoncé d'importants investissements dans les installations de la GRC en Nouvelle-Écosse. À titre de service de police provincial, une partie du budget annuel de la GRC consiste à s'assurer que les fonds sont disponibles pour entretenir, rénover et construire de nouveaux détachements.

« Le travail policier est exigeant », a déclaré Daryl Mahar, gestionnaire de l'immobilier. « Les employés doivent absolument avoir un espace de travail qui répond aux besoins administratifs et opérationnels des services de police modernes. » Selon le projet et les ententes de financement, la GRC travaille en partenariat avec Services publics et Approvisionnement Canada, le ministère de la Justice de Nouvelle-Écosse et nos municipalités pour faire en sorte que nos installations répondent aux besoins opérationnels et administratifs de la police.

Nouvelle construction à New Minas

Aux côtés de ses partenaires, la GRC en Nouvelle-Écosse a entrepris les travaux de construction du nouveau bureau du District de Kings et du détachement à New Minas, au 8833, rue Commercial. Plus de 70 employés travailleront dans le nouveau bâtiment, y compris les membres du détachement de New Minas, le Groupe des crimes majeurs du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, les Services de sécurité routière, la Section des enquêtes générales, les services de l'identité judiciaire et la Section des chiens policiers.

Le nouvel édifice moderne, qui devrait être terminé au printemps 2019, surplombe la rivière, et l'emplacement est idéal pour l'accès communautaire et l'intervention policière dans les collectivités voisines.

Selon l'inspecteur Dan Morrow, agent responsable du District de Kings, les employés ont hâte de venir travailler dans le nouveau bâtiment. « C'est une période très excitante pour les membres de la collectivité qui regardent la construction sur le chantier et pour nos employés qui ont hâte d'y déménager. Le fait de travailler sous un même toit permettra aux enquêteurs d'unir leurs forces dans les dossiers plus complexes ou difficiles. Et cela est bénéfique pour le moral, puisque les employés et les groupes pourront interagir d'une façon qui n'était pas toujours possible avant. »

Rénovations terminées au détachement de Bible Hill de la GRC

L'investissement de 11 millions de dollars dans l'agrandissement du détachement de Bible Hill de la GRC est une occasion de réjouissance pour la collectivité locale et les employés.

La rénovation a permis de réunir sous un même toit différents services de la GRC, dont le Groupe des crimes majeurs, les Services de sécurité routière, le Groupe de vérification de la sincérité, le Service de l'identité judiciaire et la Section des chiens policiers. Cela permettra d'améliorer les opérations et de faciliter la collaboration. Le nombre de sièges dans le lobby pour les clients et les membres de la collectivité a été augmenté, et l'aire de service au public et été agrandie et dotée d'un plus grand comptoir.

Le bloc cellulaire comprend des cellules sécurisées, une zone d'analyse d'haleine et de prise d'empreintes digitales, et un quai sécurisé pour le transfèrement des prisonniers. Il y a également un bureau de services aux victimes plus grand et plus confortable et de nouvelles salles de projet pour les enquêteurs.

Des locaux plus modernes pour le détachement de Bridgetown de la GRC

Les importants travaux de rénovation du détachement de Bridgetown de la GRC se sont déroulés sans heurt grâce au plan de renovation progressive et la souplesse des employés qui ont uni leurs efforts afin que les membres de la collectivité continuent d'avoir accès aux services dont ils avaient besoin, malgré les travaux de construction en cours dans le bâtiment.

Les rénovations s'inscrivent dans un projet de trois ans visant à améliorer le bâtiment dans son ensemble. Depuis 2013, six nouveaux postes avaient été créés dans le bâtiment. Il fallait donc réaménager les locaux et moderniser le bâtiment.

« La rénovation et la modernisation de notre bureau à Bridgetown créent un environnement de travail plus efficace et positif pour nos employés et pour les citoyens », a déclaré le s.é.-m. MacGillivray, chef du District d'Annapolis de la GRC. « Les rénovations, qui ont coûté un peu moins d'un million de dollars, n'ont pas eu d'impact sur le coût des services à la municipalité, car la GRC a absorbé tous les coûts connexes. »

Depuis 2014, on a refait la toiture et rénové le bloc des cellules. Cela inclut l'enlèvement de deux bureaux, la modernisation de la salle de conférence et des toilettes et l'aménagement d'une salle d'entrevue pour le public. Ces changements améliorent la circulation de l'air et de la chaleur, améliorent l'accès à l'éclairage naturel et optimalisent l'usage général de l'espace.

Tisser des liens avec les jeunes au Jamboree Scout canadien 2017 La GRC en France pour défiler au centenaire de la bataille de la crête de Vimy

La GRC a aménagé un détachement mobile sur le site du Jamboree Scout canadien 2017. Cet événement a réuni près de 6 000 scouts et bénévoles au Camp Nedooae à Elderbank, en Nouvelle-Écosse, du 8 au 16 juillet.

Tout au long de la semaine, des membres de la GRC ont fait des présentations sur les sections spécialisées de la GRC pour montrer aux jeunes les possibilités d'emplois qui s'offrent à ceux qui choisissent de faire carrière à la GRC.

Célébrer les Picassos en herbe : le concours de coloriage de la GRC est un franc succès auprès des écoliers

Dès le lancement du concours de coloriage en mai, les écoliers – ou plutôt les Picassos en herbe – ont sorti leurs crayons de couleur et leurs crayons marqueurs et se sont lancés dans la création.

Le concours, organisé pour souligner la Semaine nationale de la police, donnait l'occasion d'interagir avec les élèves de la collectivité, ce que la GRC en Nouvelle-Écosse cherche constamment à faire.

Des écoliers des quatre coins de la province de la 1re à la 6e année ont envoyé un millier de coloriages. Les juges n'ont donc pas eu la tâche facile. De leur propre aveu, il a été difficile de se limiter à neuf gagnants. En plus de remporter les honneurs, les gagnants ont pu voir leurs coloriages affichés dans les médias sociaux, ont reçu un prix sous le thème de la police et ont pu visiter leur détachement local de la GRC.

La GRC en France pour défiler au centenaire de la bataille de la crête de Vimy

En avril, 32 membres de la GRC des quatre coins du pays se sont rendus en France pour y faire le voyage d'une vie.

La caporale Lana Woodfine et le sergent Wesley Blair de la GRC en Nouvelle-Écosse faisaient partie des membres qui ont défilé avec une Troupe d'honneur de la GRC pour souligner le 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy. Pour les deux agents, ce voyage était l'occasion d'honorer des membres de leur famille dont les vies ont été changées à jamais quand ils sont partis outre-mer. Deux des grandsoncles de la cap. Woodfine ont combattu pendant la Première Guerre mondiale et une de ses tantes a travaillé comme infirmière pendant la Seconde Guerre mondiale. Trois grands-oncles du serg. Blair ont combattu à la crête de Vimy.

De la France, les membres se sont rendus en Belgique pour défiler lors de la cérémonie du crépuscule à la Porte de Menin à Ypres. Ils ont aussi participé à une cérémonie de signatures au Mémorial canadien de Vimy, où ils ont honoré la mémoire des quelque 3 600 Canadiens qui ont perdu la vie pendant la Première Guerre mondiale et à la bataille de la crête de Vimy. Certains membres ont fait des visites chargées en émotion sur les tombes d'anciens membres de la GRC inhumés dans des cimetières en France et en Belgique. Pendant la Première Guerre mondiale, des centaines de membres de la GRC ont quitté les forces pour aller combattre outre-mer, notamment à Vimy.

À propos de son expérience, le serg. Blair a déclaré : « Le fait d'être sur place m'a permis de comprendre comme jamais auparavant l'ampleur du sacrifice consenti par un si grand nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes. Je ressens énormément de fierté d'être Canadien. » Pour la cap. Woodfine, la partie la plus gratifiante a été de rencontrer des Européens et des anciens combattants lors des cérémonies. « Ce fut une occasion incroyable qui a transformé ma vie. »

150e anniversaire de la Confédération du Canada avec la GRC en Nouvelle-Écosse

Galerie de photos

Merci pour vos bons mots…

Pour les hommes et les femmes de la GRC, servir les citoyens de la Nouvelle-Écosse est un privilège. Ce qui rend ce travail encore plus gratifiant, c'est lorsque nous réfléchissons aux commentaires et aux réactions que nous recevons de vous, nos concitoyens.

Commentaires et réactions des citoyens

« Merci à l'agent qui patrouillait dans Sackville Manor à Lower Sackville hier soir. C'est la première fois que mon fils autiste passait l'Halloween. Il avait décidé de se déguiser en policier et lorsque vous vous êtes arrêté et avez allumé vos lumières pour lui, vous avez transformé une soirée amusante en un événement exceptionnel pour ce petit garçon. Merci! »

« J'ai appris avec tristesse le décès du gendarme Frank Deschênes, un agent courageux qui a perdu la vie si jeune. Je revenais de Truro en voiture ce matin et j'ai vu deux membres avec leur tunique rouge qui faisaient le plein d'essence, et je me suis dit qu'ils s'en allaient probablement à ses funérailles. Je ne connaissais pas Frank, mais j'ai ressenti une grande tristesse, alors je ne peux pas m'imaginer ce qu'ils ressentent. J'avais la gorge serrée et un immense sentiment de perte. Je sais à quel point vous êtes proches et vous formez une équipe. Je ne peux pas expliquer l'empathie que je ressens pour vous. Frank est allé au-delà de ce que nécessitait sa fonction pour venir en aide à un automobiliste en panne. Frank est une source d'inspiration et un modèle pour ceux qui savent ce que ça signifie d'aider les autres dans le besoin. C'est ce que vous faites. Vous protégez les gens en les plaçant sous vos ailes. Que Dieu vous bénisse et vous protège tous. »

« Deux de vos agents basés à Amherst sont venus dans notre secteur et ont dû procéder à l'arrestation d'une amie que j'aidais à déménager. Je ne suis pas du genre à souligner le travail de la police, parce que je n'ai jamais vraiment euune raison de le faire, mais ces deux hommes, dont je n'ai pas noté le nom, ont fait preuve du plus grand respect qu'on peut exiger d'un être humain. Je veux simplement les remercier d'avoir été si respectueux. »

« Je veux remercier la caporale Jen Clarke pour son aide. Sans votre aide et vos conseils, je n'aurais jamais eu le privilège de lire la dernière note laissée par ma mère pour ma soeur et moi il y a plus de 20 ans. Ces derniers mots laissés par ma mère m'ont apporté un peu de réconfort et des réponses que je cherchais depuis un long moment, et je ne pensais jamais que je pourrais un jour voir cette note. Grâce à votre aide, ma soeur et moi avons enfin pu lire les derniers mots que nous a adressés notre mère, et rien ne peut exprimer tout ce que cela représente pour moi. »

« Le cap. Ron Kaknevicius ne pouvait pas se douter de l'impact qu'il allait avoir lorsqu'il a posé pour une photo avec une jeune femme à Halifax en 1995. Boram Hong venait tout juste d'immigrer au Canada en provenance de Séoul, en Corée, avec ses parents et sa soeur aînée. Une vingtaine d'années plus tard, voici le message envoyé par la gend. Hong au cap. Kaknevicius :

Bonjour cap. Kaknevicius. Je m'appelle Boram Hong, et je voulais vous saluer. À l'été 1995, j'ai été photographiée en compagnie d'un agent de la GRC très grand sur les quais d'Halifax, devant le mémorial naval canadien NCSM Sackville. C'était le premier agent de la GRC que je rencontrais, et il a laissé une impression durable à la petite fille de 11 ans que j'étais, qui venait d'arriver au Canada avec sa famille. Et voilà – 22 ans plus tard, je suis une nouvelle membre de la GRC en Alberta. Lorsque j'ai terminé ma formation, j'ai ressorti la vieille photo de 1955, et j'ai essayé de la reconstituer avec ma nièce. Vous avez eu un grand impact sur ma vie, même si notre rencontre fut brève. Je vous remercie et j'espère que vous avez eu une merveilleuse carrière au sein de la GRC, ce que j'espère pour moi aussi. »

« J'aimerais témoigner ma reconnaissance au gend. Rodney Arsenault du détachement de Lunenburg. Rodney a fait preuve de compassion, de gentillesse et de bonté lors de la perte subite de notre neveu, qui a succombé à un anévrisme au cerveau, nous laissant dévastés et déchirés par les émotions, le choc et la tristesse. Il laisse derrière lui sa jeune épouse, une fille ainsi que sa soeur, ses parents, ses tantes et ses oncles qui l'adoraient et appréciaient sa gentillesse. Notre famille garde une impression positive de Rodney et avec le temps, nous nous souviendrons de lui non pas comme l'agent qui était présent ce jour tragique, mais plutôt comme un homme bon et gentil. Cette année, à la veille de Noël, nous serons réunis chez moi pour honorer la mémoire de mon neveu. Des membres de notre famille font partie de la GRC et nous savons que vous faites un travail difficile. Merci. »

« Un ÉNORME merci à la GRC de Sackville, au système 911 provincial et au Project Lifesaver! Notre fils a échappé à mon attention alors que nous étions chez des amis et je n'arrivais pas à le retrouver. Sachant qu'il avait un bracelet émetteur pour lui, j'ai composé le 911 et la GRC est arrivée quelques minutes plus tard. Nous avons retrouvé notre fils avant que la police arrive, et lorsqu'ils sont arrivés, les agents ont été très gentils et très compréhensifs. »

« Le soutien que vous apportez, de façon proactive au quotidien et lorsque des besoins critiques se font sentir, est fort utile et apprécié. Cela témoigne notamment de l'approche professionnelle et avenante qu'ont les agents lorsqu'ils interagissent avec les élèves et les enseignants. Au nom des 136 écoles, des 48 000 élèves et des 9 000 employés de la commission scolaire régionale d'Halifax, veuillez remercier les agents pour le travail qu'ils font pour aider les écoles à offrir un environnement d'apprentissage et de travail sûr et positif. »

La GRC embauche

Saviez-vous qu'il existe plus de 150 fonctions opérationnelles et administratives au sein de la GRC?

La GRC offre un travail enrichissant, d'importantes occasions d'avancement et la chance de servir partout au pays dans le cadre d'une carrière qui sort de l'ordinaire. Les policiers de la GRC contribuent de façon importante à la sécurité des collectivités qu'ils servent. Ils sont responsables d'appliquer la loi et de faire enquête sur les actes criminels. Nos officiers sont des modèles et des leaders qui fournissent des conseils à des gens de tous les milieux. Si vous voulez devenir un agent du changement dans votre collectivité et votre pays, envisagez de faire carrière à la GRC.

La GRC est à la recherche de personnes possédant les qualités suivantes : sens des responsabilités, respect, professionnalisme, compassion, honnêteté et intégrité. Une fois la formation réussie, le nouveau membre est affecté dans l'un des 750 détachements de la GRC situés partout au pays.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur une carrière à la GRC et les exigences de base, visitez le site Web www. carrieresgrc.ca qui contient également de l'information sur les présentations sur les carrières.

Restez branchés

Site Web de la GRC en Nouvelle-Écosse : www.rcmp-grc.gc.ca/ns

Date de modification :

2018-10-11