Historique du Cénotaphe, des Plaques murales commémoratives et du Livre du Souvenir
Voir aussi : Tableau d’honneur de la GRC
La proposition d’ériger un monument commémoratif à l’intention des membres réguliers qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions remonte aux années 20. En 1934, le Commissaire Cortlandt Starnes a demandé l’érection d’une plaque commémorative (par la suite connu sous le nom du Cénotaphe) à la mémoire de tous les membres réguliers qui ont effectivement péri dans l’exercice de leurs fonctions. Cette proposition a, par la suite, été élargie en 1935 pour inclure le Livre du souvenir et les Plaques murales commémoratives, où serait inscrit le nom des membres réguliers qui ont perdu la vie par suite des risques du service ou dans des circonstances violentes. Les Plaques murales allaient être placées dans la chapelle de la GRC à Régina.
En 1962, les critères d’inscription au Cénotaphe, aux Plaques murales commémoratives et au Livre du Souvenir ont été modifiés pour comprendre le nom des membres réguliers qui ont péri dans l’exercice de fonctions policières ou la participation à une intervention de nature policière.
En 1992, les critères ont de nouveau été modifiés pour inclure à la fois les membres réguliers et les gendarmes spéciaux qui ont perdu la vie en devoir. De plus, on a déterminé que le service commémoratif annuel aurait lieu le deuxième dimanche de septembre à la Division Dépôt (Régina) pour rendre hommage aux membres réguliers dont le nom figure au Cénotaphe, aux Plaques murales commémoratives et dans le Livre du souvenir.
En 2004, on a encore révisé les critères pour inclure à la fois le nom des membres réguliers, des gendarmes spéciaux et des gendarmes auxiliaires qui ont péri dans l’exercice de leurs fonctions.
La politique régissant l’inscription au Cénotaphe, aux Plaques murales commémoratives et dans le Livre du Souvenir a beaucoup évolué depuis son établissement en 1934. Ce faisant, l’interprétation de cette politique a fait l’objet de nombreux débats. Par suite d’une révision approfondie en 1993, le Commissaire Norman Inkster a approuvé la décision d’accepter toutes les inscriptions inconséquentes (résultant d’une interprétation erronée de la politique).
La politique actuelle prévoit que le nom des membres réguliers, des gendarmes spéciaux et des gendarmes auxiliaires qui ont perdu la vie dans le cadre d’une tâche policière opérationnelle, qui présentait des risques pour la vie, peut être inscrit au Cénotaphe, aux Plaques murales commémoratives et dans le Livre du Souvenir. Cette disposition exclut le nom de ceux qui se sont infligés la mort ou dont celle-ci résulte de causes naturelles.
Le membre qui perd la vie dans l’exercice de ses fonctions n’est pas admissible d’emblée à voir son nom inscrit au Cénotaphe, aux Plaques murales commémoratives ou dans le Livre du Souvenir. Par contre, le membre régulier, le gendarme spécial ou le gendarme auxiliaire qui n’était pas en fonction, mais qui intervenait dans le cadre d’une fonction opérationnelle donnée, peut voir son nom inscrit.
Dans l’interprétation du risque, il faut que le membre régulier, le gendarme spécial ou le gendarme auxiliaire ait participé à l’exécution d’une tâche opérationnelle comportant un élément de risque ayant été en cause dans son décès.
- Date de modification :