Du 17 au 28 février, la GRC en Nouvelle-Écosse a participé au projet STEEL en collaboration avec des partenaires policiers provinciaux. Dans le cadre de ce projet visant à protéger les enfants, des mandats de perquisition ont été exécutés contre des délinquants exploitant des enfants à des fins sexuelles en ligne. Plusieurs personnes ont été arrêtées et accusées à mesure que les enquêtes avancent.
Pendant les douze jours où s'est déroulé le projet STEEL, de nombreux partenaires de l'application de la loi de partout au Canada ont unis leurs efforts dans le cadre de ce projet, qui était dirigé conjointement par le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE), la Police provinciale de l'Ontario (OPP) et la Sûreté du Québec (SQ).
En Nouvelle-Écosse, le projet STEEL a été dirigé par le Groupe provincial de lutte contre l'exploitation des enfants dans Internet (GLEEI) de la GRC, en partenariat avec le Service de police de Kentville. Les policiers ont exécuté quatre mandats de perquisition qui ont mené à des arrestations et à la saisie d'objets contenant de la pornographie juvénile.
- Le 18 février, avec le soutien du GLEEI et des Services de criminalistique numérique de la GRC, le Service de police de Kentville a dirigé l'exécution d'un mandat de perquisition à une résidence du chemin Forest Hill qui a mené à la saisie de divers appareils électroniques. En examinant les objets saisis, les enquêteurs ont trouvé de la pornographie juvénile sur un téléphone cellulaire. Une personne a été arrêtée et devra faire face à des accusations de possession et de distribution de pornographie juvénile; elle a été libérée en attendant sa comparution en cour.
- Le 19 février, des membres du GLEEI, avec l'assistance des Services de criminalistique numérique, de l'Équipe d'assistance aux entrevues (EAE), du Groupe de lutte contre la cybercriminalité et du Groupe de la criminalité financière de la GRC, et de la GRC dans le District du comté de Guysborough et du Groupe de lutte contre les crimes de rue de la GRC dans le District du comté d'Antigonish, se sont rendus à une résidence de la route 16, à Boylston, avec un mandat de perquisition. Les policiers ont arrêté un homme, et ils ont trouvé de la pornographie juvénile sur un téléphone cellulaire saisi sur les lieux. James Thornley, 24 ans, de Boylston, a été accusé de possession de pornographie juvénile et de distribution de pornographie juvénile. Il a été libéré sous conditions jusqu'à sa comparution en cour provinciale à Antigonish, le 30 avril.
- Le 20 février, des membres du GLEEI, avec l'assistance des Services de criminalistique numérique, de l'EAE, du Groupe de lutte contre la cybercriminalité, du Groupe de la criminalité financière de la GRC et du Détachement d'Eskasoni de la GRC, se sont rendus à une résidence de l'allée Ginger Root et y ont trouvé une quantité importante de pornographie juvénile qui avait été sauvegardée et organisée dans les appareils saisis. Une personne devra faire face à des accusations en lien avec la possession et la distribution de pornographie juvénile; elle a été libérée en attendant sa comparution en cour. Une deuxième personne a été arrêtée à cet endroit, mais a plus tard été libérée sans accusations puisqu'on ne croit pas qu'elle est associée à ces infractions.
- Le 26 février, le GLEEI, une fois de plus avec l'assistance des Services de criminalistique numérique, de l'EAE et du Groupe de lutte contre la cybercriminalité de la GRC et des détachements municipal et rural de Yarmouth de la GRC, a exécuté un mandat de perquisition à un commerce de la route 3, à Ste. Anne du Ruisseau. Un homme a été arrêté. Sur les lieux, les enquêteurs ont trouvé de multiples ordinateurs et dispositifs de stockage de médias contenant de la pornographie juvénile. Ils ont également trouvé deux armes à feu non sécurisées, qu'ils ont aussi saisies. Stephen Doucette, 51 ans, de Lower Argyle, fait face à des accusations de possession de pornographie juvénile, d'accès à de la pornographie juvénile, d'entreposage négligent d'une arme à feu et de possession non autorisée d'une arme à feu. Il a été libéré en attendant sa première comparution en cour provinciale à Yarmouth, le 28 avril.
Les enquêtes se poursuivent et comprendront d'autres analyses des ordinateurs, téléphones et autres appareils saisis.
Le caporal Oliver Roberts, du GLEEI, explique que la collaboration est notre stratégie la plus efficace pour lutter contre l'exploitation sexuelle d'enfants dans Internet. Aucun organisme ne peut à lui seul lutter contre ces crimes.
« Le projet STEEL a été un grand succès à l'échelle nationale, et ici en Nouvelle-Écosse », déclare le cap. Oliver Roberts. « L'exécution coordonnée des mandats de perquisition du Cap-Breton à Yarmouth a fait ressortir l'importance du travail accompli ici et en collaboration avec nos partenaires de partout au pays. Tous les services de police de la province travaillent sans relâche chaque jour pour assurer la sécurité de tous, en particulier des enfants. »
En Nouvelle-Écosse, il est obligatoire pour les citoyens de signaler tout cas soupçonné de pornographie juvénile. Cela veut donc dire que toute personne qui trouve des images ou des enregistrements contenant de la pornographie juvénile doit communiquer avec la police. Toute omission de signaler de telles situations pourrait donner lieu aux mêmes peines que celles définies dans la Loi sur les services à l'enfance et à la famille pour le défaut de signaler un cas de maltraitance d'enfant. La GRC encourage les citoyens à être une voix pour les enfants victimes d'exploitation sexuelle en signalant toute activité suspecte à la police locale ou par l'entremise du site national de signalement des cas d'exploitation sexuelle des enfants à www.cyberaide.ca.