Je tiens à vous parler d'un article de presse récemment publié dans lequel on tente de faire des liens entre plusieurs enquêtes d'intérêt public auxquelles la GRC au Nouveau-Brunswick a participé. L'article contient plusieurs inexactitudes et informations fausses. Encore plus décourageant, l'article traite un évènement tragique avec sensationnalisme et suscite inutilement la peur juste pour avoir une « histoire » à raconter.
Les enquêtes policières peuvent être complexes et prendre du temps. Je comprends que les gens veuillent des réponses lorsque des gestes violents et dérangeants sont posés dans leur localité. Nous nous s'engageons à divulguer autant de renseignements que nous le pouvons. Cependant, nous devons aussi protéger les enquêtes en cours et la future procédure judiciaire. Nous devons également respecter certaines lois, comme la Loi sur la protection des renseignements personnels, ce qui dicte le type de renseignements que nous pouvons légalement divulguer et quand nous pouvons le faire.
Les médias jouent un rôle important dans notre société. Ils informent les membres du public, ils remettent en question le status quo et la narration traditionnelle et ils instaurent un dialogue sur des sujets importants et le maintiennent. Notre relation avec la plupart des journalistes est fondée sur un respect mutuel et le professionnalisme. Nous savons que, comme nous, ils ont pris un engagement concernant leur responsabilisation envers le public et la précision des renseignements transmis au public. Un article de ce genre s'attaque à notre engagement, et il mène à la désinformation et à la méfiance.
Je demanderais aux membres du public de faire preuve de discernement quant aux articles qu'ils lisent afin d'évaluer l'exactitude de l'information présentée en tenant compte de la source de l'information. Plus important encore, je leur demanderais de faire attention à ce qu'ils choisissent de croire.
Commissaire adjoint Larry Tremblay, M.O.M.
Commandant divisionnaire de la GRC au Nouveau-Brunswick