La GRC de Richmond a lancé son nouveau site Web Richmond Help Identify et encou-rage les résidants à jouer les détectives pour l'aider à reconnaître des personnes d'intérêt qu'elle a été jusqu'ici incapable d'identifier.
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Dans l'espoir de classer certaines affaires, le détachement demande aux membres du public si des visages sont familiers.
« Dans notre métier, on ne connaît pas tout le monde. On espère donc que les citoyens puissent reconnaître un visage ou demandent l'aide de leurs amis, dit le serg. Gene Hsieh, chef du groupe de la réduction de la criminalité au Dét. de Richmond. L'idée est de tirer profit des médias sociaux et du désir de la population d'élucider des crimes. »
On publie régulièrement sur le site Web de nouvelles photos prises par des caméras de surveillance de propriétaires et même des portraits robots. Pour chaque suspect, on indique le sexe, la date de publication de la photo et le crime dont il est soupçonné.
Le détachement encourage quiconque reconnaît un visage dans le site Web à lui téléphoner ou à lui envoyer l'information par courriel.
« L'un des plus importants éléments du travail policier, ce sont les indices, précise le cap. Dennis Hwang, un agent de communication qui a contribué à la création du site. Un nom est un bon point de départ. Mais sans indice, l'affaire reste non résolue. »
Ces dernières années, le coût des systèmes de surveillance résidentielle a baissé, tandis que la qualité des vidéos s'est améliorée. D'après le cap. Hwang, cette tendance a engendré un afflux d'images de criminels au détachement. Mais la police ne peut pas toujours les identifier.
« Nous avons un excédent de photos et avant, nous n'en tirions pas profit, confie le cap. Hwang. Aujourd'hui, grâce au site, le public peut nous aider à clore des dossiers. »
Depuis le lancement du site en novembre 2016, des renseignements obtenus de la population ont permis d'identifier trois suspects. Des enquêtes sont en cours relativement à ces affaires.
« Nous voulons résoudre toutes les affaires, quelles qu'elles soient, lance le serg. Hsieh. Même si nous n'identifions qu'un suspect, c'est un exploit que nous n'aurions pas pu réaliser autrement. »